Le cloud d'Oracle se voit plutôt comme une alternative à un déploiement sur site classique (« on-premise »), dont la facture est souvent plus corsée. Sur ce point, la société de Larry Ellison fait valoir l'avantage tarifaire que procure sa solution. Sur une durée de trois ans - qui correspond en fait à la durée minimale d'engagement -, son IaaS reviendrait environ à 1,08 million de dollars, contre 1,36 million pour son système Exadata s'il était acheté, déployé et géré par l'entreprise elle-même. Une simulation qui ne prend pas en compte l'achat de ressources supplémentaires (Capacity on Demand), auquel cas la solution cloud reviendrait à 1,32 million de dollars.
« Pour la première fois, nos clients peuvent bénéficier du rendement, de l'évolutivité et de la fiabilité des systèmes Oracle déployés sur leur propre site, à l'abri de leur pare-feu, grâce à un abonnement mensuel », a commenté Juan Loazia dans un communiqué, vice-président du développement logiciel chez Oracle. « Et grâce à l'option Capacity on Demand, ils peuvent ajuster le prix en fonction de la charge de travail demandée » a-t-il ajouté, vantant les économies que cela peut engendrer pour le client.
Parmi les systèmes pris en compte par cette IaaS, on retrouve Exadata Database Machine (base de données), Exalogic Elastic Cloud (serveur d'applications), SPARC SuperCluster (calcul), Exalytics In-Memory Machine (analytique) et Sun ZFS Storage Appliance (stockage). Plus de détails sur cette offre seront néanmoins donnés à l'occasion d'une présentation organisée par Oracle le 22 janvier.