Le feuilleton se poursuit entre les autorités indiennes et le fabricant canadien des Blackberry, RIM. La firme a demandé un délai entre 18 et 24 mois afin de « remédier aux problèmes de sécurité sur les échanges professionnels soulevés par les autorités indiennes ». Un accord semble donc encore loin.
Pour rappel, depuis plusieurs mois, l'
Inde et la firme canadienne RIM sont en pourparlers depuis que le pays a souhaité obtenir un accès aux données circulant sur les Blackberry. Ces deux là avaient pourtant jusqu'au 31 janvier pour s'entendre et éviter une interdiction d'utilisation des smartphones sur le territoire indien. La date butoir serait donc repoussée.
A en croire les quotidiens indiens
The Economic Times et Mint, une rencontre entre les autorités du pays et RIM aurait eu lieu le 29 décembre dernier. Pourtant, selon un communiqué, la firme rappelle qu'elle ne fournira pas en bloc les données de ses clients. Elle estime que «
toute rumeur sur le fait que l'entreprise fournisse, ou cherche à fournir, un accès aux données transmises via le serveur professionnel du Blackberry est à la fois faux et technologiquement impossible ».
Le gouvernement indien doit encore statuer sur la demande de délai de RIM.