Un démenti formel de RIM a été envoyé par communiqué. La firme évoque des informations imprécises révélées par la presse indienne et tient à rappeler que « les discussions avec le gouvernement d'Inde se poursuivent et continuent d'être productives dans le cadre de nos 4 grands principes ».
RIM détaille alors sa feuille de route et ses « principes ». Tout d'abord, une limite aux prérogatives des constructeurs ne peut résulter que d'impératifs de sécurité nationale régis par une ou plusieurs lois. En ce sens, l'Inde a toujours avancé cet argument pour pouvoir bénéficier d'un accès aux données.
Second critère, RIM ne peut accorder un « accès aux données » qui ne serait pas également demandé à ses concurrents. De même, la firme rappelle que l'architecture de ses serveurs est la même sur tous les points du globe et ne peut donc pas transmettre les clés de chiffrement de ses clients.
Enfin, RIM tient à rappeler qu'elle n'accorde en général « aucun droit spécifique à un Etat en particulier ». En guise de conclusion, la firme a toutefois exprimé son optimisme pour la suite des négociations. Histoire de mettre temporairement un terme aux rumeurs...