Après avoir lancé une pique à Samsung et réagi face à l'intégration de Knox au sein d'Android L, BlackBerry s'attaque cette fois au Blackphone, ce smartphone anti-NSA qui fut officiellement dévoilé au mois de février à l'occasion du Mobile World Congress. Conjointement développé par Silent Circle et SGP Technologies, la Blackphone est est ainsi pour BlackBerry « le dernier bibelot de la soi-disante ère post-Snowden, un téléphone prétendument sécurisé ».
Equipé du fork d'Android PrivatOS, le Blackphone embarque la technologie de Silent Circle, laquelle a conçu divers mécanismes permettant d'assurer le transfert des messages, des appels téléphoniques, des appels vidéo ou des transferts de fichiers de manière chiffrée. L'appareil propose en outre une meilleure gestion des droits de lecture et d'écriture de chacune des applications.
Reste que pour BlackBerry, l'appareil est strictement pensé pour le consommateur et non pour les entreprises. Les sociétés doivent parfois enregistrer les appels téléphoniques de leurs employés. Le constructeur canadien fait notamment mention des entreprises spécialisées dans la finance ou dans la santé qui se doivent tenir une archive des communications avec un smartphone capable de se connecter à un serveur interne.
Face aux promesses « superflues » mises en avant par le Blackphone, BlackBerry rappelle que ses smartphones disposent de BlackBerry Balance pour dissocier les informations personnelles et professionnelles ainsi que l'outil de sécurité BlackBerry Guardian doté du scan anti-malware de Trend Micro.
A lire également
Interview Blackphone : "Android a des portes ouvertes que nous avons fermées"