Le constructeur propose effectivement à ses clients américains d'essayer le pilotage automatique. Pas en faisant le tour du quartier en compagnie du commercial d'une concession et de son discours convenu, comme c'est souvent le cas chez les constructeurs historiques, non. En l'utilisant dans leurs propres voitures, pendant un mois entier.
De quoi se faire une solide opinion. Et surtout de quoi s'habituer au soulagement que procure cette fonction sur nos réseaux routiers encombrés. Tesla pense certainement que l'essayer c'est l'adopter, et pour l'avoir essayé dans diverses situations, je pense qu'il séduira la plupart des testeurs.
Essai : Tesla Model S : j'ai parcouru 1000 km au pilote automatique
Depuis peu, une fenêtre à l'écran propose donc aux possesseurs de Model S et de Model X de commencer l'essai. Il faut rappeler que toutes les voitures livrées depuis fin 2014 bénéficient du matériel nécessaire. L'option « Autopilot » n'est pour ainsi dire qu'une licence pour un logiciel, assimilable à une fonction additionnelle disponible sous la forme d'un achat in-app dans l'univers des applications mobiles, ou d'un DLC dans l'univers du jeu vidéo.
Au terme des 30 jours d'essai, les clients peuvent acquérir définitivement la fonction, sans se rendre en concession. Elle est facturée 3 400 euros après la livraison, contre 2 800 euros avant (respectivement 3 000 et 2 500 dollars). Mais la version d'essai n'est pour l'instant disponible qu'aux Etats-Unis.
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