Oracle ajoute une pierre à la stature qu'il veut se donner dans la virtualisation en publiant une mise-à-jour de l'application de virtualisation de bureau made in Sun Microsystems, Virtual Desktop Infrastructure (VDI). L'application passe en version 3.2, avec une approche complète de la virtualisation.
Outre les fonctions classiques de la virtualisation, VDI 3.2 apporte une console d'administration avancée. « C'est la première version majeure de VDI avec le design et l'expérience Oracle, » déclare Wim Coekaerts, vice-président Linux et Ingénierie de la virtualisation chez Oracle. « Oracle est entièrement dévoué à la virtualisation de poste de travail. »
Les applications de bureau tournent sur des serveurs centraux avec l'hyperviseur Oracle VM, une version de l'hyperviseur open source Xen. Les responsables IT auront la possibilité de choisir parmi un large choix d'options de configuration. Oracle VM peut faire fonctionner une machine virtuelle tournant sous Windows 7, Windows Vista, Windows XP, Windows 2000, Oracle Enterprise Linux, Ubuntu de Canonical ou SUSE Linux Enterprise Desktop de Novell. VDI 3.2 contient également un gestionnaire d'identités capable d'utiliser de multiples sous-répertoires, permettant de servir au mieux des utilisateurs finaux disséminés sur plusieurs sites ou domaines.
Selon Coekaerts, l'un des avantages comparatifs d'Oracle sur VMware et Microsoft consiste dans la non-dépendance de Windows pour gérer un flux vidéo dirigé vers un client. L'hyperviseur Oracle VM peut détecter la nature de l'appareil de l'utilisateur final, et envoyer un flux vidéo compressé, lui permettant de le télécharger rapidement et directement vers des machines sous Linux. Plus besoin de dépendre de la version Windows du Remote Desktop Protocol (RDP) dans ce cas précis. En comparaison, les hyperviseurs de Microsoft et VMware sont tous deux liés à RDP.