Deux ans pour mettre à jour ces services, et deux ans supplémentaires (jusqu'au 30 septembre 2014) pour basculer le reste des clients internes aux agences vers l'IPv6. Un responsable de la transition devra être désigné dans chaque agence. Des investissements seront également autorisés, en matériel et en logiciel, pour mener à bien cette politique en faveur de l'IPv6.
Pour John Curran, PDG de l'American registry for Internet numbers (ARIN), en charge de la gestion des adresses IPv4 et IPv6 aux Etats-Unis, « cette nouvelle directive fédérale est très bonne pour le déploiement de l'IPv6 aux Etats-Unis. Il est aussi encourageant que cela suive la tradition américaine dans les politiques publiques, car cela met l'accent sur la coordination et sur les agences gouvernementales en tant qu'utilisateur des nouvelles technologies. Ce n'est pas une directive prescriptive ou de régulation. »
Au cours de l'atelier dédié, Vivek Kundra a publié un mémo, qui représente la première publicité faite à l'IPv6 par l'administration Obama. Une problématique dont le gouvernement n'avait jusqu'à maintenant jamais parlé, même s'il se considère - et est considéré par beaucoup - comme le plus technophile qui ait jamais existé aux Etats-Unis. Selon plusieurs sources internes à l'administration, Vivek Kundra n'aurait demandé à connaître les progrès des agences que depuis la semaine dernière. Pour autant, les acteurs IT américains se réjouissent surtout que cette question soit abordée par l'administration. « C'est pragmatique, » estime Ram Mohan, vice-président exécutif d'Afilias, en charge de la gestion du .info. « Je pense que la quatrième directive est l'une des plus intéressantes, qui demande que les agences soient totalement compatibles IPv6. »