En 2009, la Business Software Alliance (BSA) avait mené une étude destinée à établir un classement des pays les plus compétitifs en matière de technologies de l'Information. En détail, les Etats sont notés selon six critères : la conjoncture économique, l'infrastructure informatique, les ressources humaines, la recherche et développement (R&D), l'environnement juridique et les aides publiques au développement du secteur informatique.
Comme le souligne Les Echos, le France perd donc 4 places par rapport au précédent classement et se trouve désormais à la 21ème place mondiale entre Hong Kong et la Belgique. Pour les bons élèves, les Etats-Unis et la Finlande conservent les deux premières places suivis de Singapour, la Suède et la Grande-Bretagne.
Précisément, la France paie son retard en matière de recherche et développement et de ressources humaines. Deux points faibles qui ont pour effet de faire baisser « l'Index mondial de la compétitivité » du pays à cause d'une diminution importante de l'accès aux investissements et d'achats informatiques publics trop faibles.
Pour les côtés positifs, la BSA explique que le pays conserve un bon niveau en termes d'infrastructures informatiques notamment grâce aux installations haut débit déjà déployées. De même, l'alliance de professionnels estime que l'environnement juridique reste plutôt sain notamment en matière de législation sur la cybercriminalité ou la confidentialité des données.
Malgré un contexte économique plutôt tendu, la BSA invite donc la France à faire preuve de plus de soutien pour la filière IT. Après le coup de projecteur de l'e-G8, reste à savoir quelle sera l'ambition des pouvoirs publics pour ce secteur notamment dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2012 présenté ce mercredi au ministère de l'Economie.