Western Digital a annoncé jeudi avoir bouclé l'acquisition de Hitachi Global Storage Technologies (GST), amorcée début 2011. La transaction est finalement conclue pour 3,9 milliards de dollars en cash, auxquels s'ajoutent environ 25 millions d'actions du fabricant américain (soit une valorisation d'environ 900 millions de dollars, équivalente à 10% de son capital).
Approuvée par les autorités de la concurrence concernées en Europe, puis aux Etats-Unis, cette acquisition permet à WD de renforcer ses positions face à son compatriote Seagate, qui s'est pour sa part offert l'activité disque dur de Samsung en 2011. Elle contribue toutefois à la réduction du nombre d'acteurs actifs sur ce marché, puisque ce dernier se partage maintenant entre Western Digital, Seagate et, dans une moindre mesure, Toshiba.
Pour éviter que cette contraction ne porte préjudice au secteur informatique dans son ensemble, la commission américaine du commerce (FTC) a décidé de poser quelques conditions : Western Digital doit ainsi prendre l'engagement de céder à Toshiba des actifs (propriété intellectuelle et capacités de production) en volume suffisant pour que le japonais puisse se lancer sur le marché des disques durs 3,5 pouces, dont il est absent aujourd'hui.
La décision a d'ores et déjà été appliquée. Western a en effet annoncé le 28 février dernier la conclusion d'un accord allant dans ce sens avec Toshiba. Le contrat, dont le montant n'a pas été révélé, prévoit notamment que soit cédée au groupe nippon l'usine dédiée aux 3,5 pouces dont dispose WD en Thaïlande.