En rythme séquentiel, la société dit avoir progressé de 0,9% comparé au deuxième trimestre, avec une évolution plus soutenue en Europe, Moyen Orient et Afrique, où la croissance a été de 5% sur la période. ST indique que les ventes ont en revanche été stables en Amérique, Asie du Sud, Chine, Japon et Corée du Sud.
Dans le détail, la division de composants pour automobile a généré 391 millions de dollars de recettes ce trimestre, contre 404 millions sur la période en 2011. La branche digitale a également reculé, passant de 442 millions de dollars l'an dernier à 325 millions en 2012. La partie analogique et microcontrôleurs a aussi perdu du terrain, avec 804 millions de chiffre d'affaires, alors qu'il était à 856 millions en 2011. En recul aussi, la branche mobile affiche un chiffre d'affaires de 359 millions de dollars, contre 512 millions il y a un an. Selon ST, les capteurs MEMS, les transistors MOSFET et IGBT et les microcontrôleurs ont maintenu un bon niveau de ventes, mais ne fournit pas plus de détails.
Licenciements, chômage partiel et baisse des dépenses de R&D
En revanche, la société ne séparera pas ses activités numériques et analogiques en deux, comme annoncé le 12 octobre. « ST va rester un groupe unifié. Nous n'avons pas l'intention de scinder la société », a ainsi déclaré Carlo Bozzoti, le p-dg du groupe. Rappelons par ailleurs que le groupe franco-italien s'est rapproché du fabricant automobile Audi, le 22 octobre, dans le cadre d'un partenariat sur les solutions liées à la réduction de la pollution, la sécurité et l'infotainment.
Pour le quatrième trimestre, ST ne se fait pas d'illusions et attend des résultats atones, « reflétant la faiblesse de l'environnement économique ». Le groupe s'attend malgré tout à une demande solide en puces MEMS. Mais pas de quoi tirer la croissance globale de la société. Celle-ci prévoit une progression de ses recettes de 2 à 5% par rapport à ce trimestre.