Concrètement, la formule prévoit la mise à disposition de machines virtuelles, situées sur des serveurs hébergés dans les salles blanches de SFR et reliées à son réseau IP. Leur est associée une interface de gestion automatisée, par l'intermédiaire de laquelle l'utilisateur pourra ajouter ou soustraire des ressources (nouveau serveur virtuel, espace de stockage), sélectionner les systèmes d'exploitation installés et déployer certains outils de développement (LAMP par exemple). L'offre englobe également l'accès réseau sécurisé (IP privée sur VPN), la réplication des données entre deux centres de données, le PRA et la mise à disposition d'une IP publique.
SFR, qui propose déjà des formules d'hébergement Web, a choisi de s'adosser à HP pour la mise en place de cette offre de cloud. C'est donc l'américain qui fournira les serveurs ainsi qu'une partie des solutions logicielles de gestion de l'infrastructure. Dans un premier temps, SFR a choisi de se concentrer sur VMWare côté virtualisation, mais promet la prise en charge prochaine de KVM et d'Hyper-V.
Côté prix, il faudra compter 2800 euros pour la mise en service avec cinq comptes d'administration et un lien Internet 100 Mbps. La facturation se fait ensuite sur un mode mensuel, avec trois niveaux de puissance de calcul : 1 coeur d'exécution dédié (ou CPU virtuel) et 2 Go de Ram à 120 euros par mois ; 2 coeurs et 4 Go pour 240 euros par mois ou 4 coeurs et 8 Go pour 460 euros. Si l'installation d'une Debian est gratuite, il faudra compter 25 euros par mois pour une distribution Red Hat ou de 218 à 292 euros par mois pour une licence Windows Server 2008.
SFR, qui n'arrive pas avec la formule la moins chère du marché, estime que la promesses d'un hébergement sur sol français, couvert par des contrats de droit français, associé à un mode de facturation simple permettant la maitrise du budget, ainsi que les engagements sur les déploiements ou la disponibilité, ont de quoi convaincre les DSI de grands comptes, que ses forces de vente approcheront en direct. Dans un second temps, l'opérateur n'exclut pas de décliner son offre auprès de plus petites entreprises (PME), mais passera sans doute pour cela par son réseau de revendeurs.