Le consortium se concentrera sur des recherches qui pourraient apporter de nouveaux modèles scientifiques en informatique. Il vise à une cohérence de communication et de collaboration de différents services basés sur Internet, depuis différents environnements matériels et logiciels, dans un environnement cloud flexibe, explique IBM dans un communiqué.
Les nouveaux modèles de conception et de déploiement pourraient réduire les coûts par rapport aux modèles conventionnels, qui sont complexes, et demandent souvent une intervention manuelle pour le déploiement et le paramétrage. Ces modèles conventionnels prennent trop de temps et d'argent, selon IBM, qui estime qu'avec de nouvelles méthodes, les entreprises pourraient être débarrassés de cette complexité pour se concentrer sur leurs affaires. Les chercheurs espèrent établir une plateforme pour réduire le temps de conception et de déploiement, en hébergeant tous les services dans un environnement cloud centralisé.
Le projet développé par les chercheurs se nomme Artifact-Centric Service Operation (ACSI), et est basé sur un concept de hubs d'interopérabilité, développés et lancés par IBM Research l'an dernier. Ces hubs apportent un environnement cloud où des services et programmes flexibles peuvent aisément être déployés. Les clients paieront pour l'intégration des services en fonction du volume de données stockées et du volume de transactions réalisées. IBM a précisé que le partenaires du consortium développeraient des services et applications pour le projet. Big Blue n'a toutefois pas précisé quels types de technologies dérivées du projet pourraient être mises en service tout de suite.
Les universités impliquées sont la Sapienza Universita di Roma en Italie, la Free University of Bozen-Bolzano en Italie, l'Imperial College de Londres, la Technische Universiteit Eindhoven aux Pays-Bas, et l'Université de Tartu en Estonie.