NEC souhaite ainsi développer des services cloud dans le monde entier. Le géant affirme que ses dépenses incluront des opérations de fusion et acquisition, selon le vice-président du groupe, Takuji Tomiyama. Cette stratégie lui permettrait de trouver un levier pour sortir un peu plus du marché intérieur.
« Le cloud computing et les services à l'étranger vont être le relais de croissance sur lequel nous allons nous concentrer, » a expliqué Takuji Tomiyama. Il faut dire que les perspectives ne sont pas très bonnes pour NEC au Japon. Ses activités à l'étranger ne sont pas encore très développées. Elles comptaient pour 16% de son chiffre d'affaires l'an dernier. Un ratio que le géant espère porter à 25% en mars 2013.
Et si NEC veut à ce point sortir du Japon - quitte à dépenser beaucoup d'argent, c'est que les attentes vis-à-vis des marchés extérieurs sont fortes au sein du groupe. Le Japonais espère faire monter son chiffre d'affaires sur les services IT à 9,3 milliards d'euros pour l'année fiscale 2013, avec une part des marchés extérieurs de 15%.