Les chercheurs de Microsoft ont fait la démonstration d'une nouvelle méthode de chiffrement par homomorphisme. Il souhaite l'utiliser pour sécuriser les données dans le cloud, l'une des problématiques récurrentes.
Microsoft espère comme d'autres fournisseurs accélérer l'adoption du cloud computing en trouvant des moyens de sécuriser ses outils. C'est une question récurrente lors du choix d'une solution pour la mise à disposition des ressources de l'entreprise. Le cloud public étant par définition facilement accessible, il est souvent considéré comme moins sûr qu'une architecture verrouillée derrière les pare-feux de l'entreprise.
Les chercheurs de Microsoft ont fait la démonstration pratique d'une méthode de chiffrement par homomorphisme. La technologie utilisée est décrite par Microsoft comme « une espèce » d'homomorphisme, selon IT Pro, qui a relevé l'information. Car pour Microsoft, l'homomorphisme, une structure algébrique qui permet de traiter des données cryptées ou non, a aussi des inconvénients.
Par exemple, le traitement serait encore particulièrement lourd. C'est la raison pour laquelle l'article proposé par Kristin Lauter (pdf), de Microsoft Research, ne constitue qu'une démonstration technique. Reste de nombreuses améliorations à apporter pour que la technologie soit réellement utilisable pour sécuriser le cloud. Mais Microsoft a dans tous les cas fait un bon pas en avant.