HP a dévoilé mardi ses nouvelles offres cloud computing, réunies sous la bannière Converged Cloud. Construites sur les infrastructures et les solutions d'administration maison, celles-ci ambitionnent de permettre aux entreprises de déployer indifféremment leurs projets sur un cloud privé, public... voire sur des machines hébergées par un fournisseur concurrent. L'ensemble se veut « interopérable », via le recours à OpenStack et la prise en charge des principaux hyperviseurs du marché.
Attendue de longue date, l'infrastructure à la demande de HP participera de fait à cette vision dès le 10 mai prochain, date de son passage en bêta publique. Baptisée HP Cloud Services, l'offre combinera stockage et puissance de calcul, ainsi que des services supplémentaires sous fore de bêta privée, comme la fourniture accélérée de contenus (Content Delivery Network ici en partenariat avec Akamai), le stockage en mode bloc ou la gestion de bases de données relationnelles (MySQL). Le tout repose sur une implémentation HP d'OpenStack.
Les autres offres cloud de HP (Converged Infrastructures, CloudSystem) profitent quant à elle d'une série de nouvelles applications censées en renforcer la flexibilité, avec Cloud Maps (modèles de déploiement) ou HP Service Virtualization 2.0 (test de performances). D'autres concerneront plus spécifiquement l'administration de la couche réseau, la sécurité, ou la qualité de service. Enfin, IDOL 10 (pour Intelligent Data Operating Layer, issu du rachat d'Autonomy) pourra se charger de la gestion de l'information, structurée ou non.
« L'objectif, c'est d'apporter à nos clients une architecture intégrée par nature », résume Xavier Poisson-Gouyou Beauchamps, vice-président HP Cloud Computing pour l'Europe. Soit une architecture sur laquelle le service déployé, l'infrastructure sous-jacente et le mode de livraison choisi ne seraient plus aussi étroitement imbriqués qu'ils peuvent l'être aujourd'hui.