L'ONG GreenPeace publie un document (.pdf) dans lequel elle décortique les modes de consommation énergétique de l'ensemble des grandes firmes du numérique. Elle dresse ensuite un tableau récapitulatif dans lequel figure l'empreinte écologique de ces groupes et de leurs centres de données.
Cette année, le groupe a donc décidé de s'attacher à étudier le comportement de 14 sociétés qui ont décidé d'utiliser le Cloud pour leurs propres services et qui disposent de Data Centers. Dans ses observations, GreenPeace souligne qu'une fois encore Yahoo et Google attachent une attention particulière à l'origine de l'électricité qu'ils utilisent en tentant de favoriser les énergies renouvelables.
Par contre, un mauvais point est adressé à Apple qui a refusé de communiquer à l'organisation l'énergie qui lui est nécessaire au bon fonctionnement d'iCloud. Concernant l'infrastructure, Apple est également pointé du doigt pour ne pas suffisamment intégrer dans sa politique de développement de Data Centers (en Caroline du Nord et en Oregon) les énergies renouvelables.
Amazon est également critiqué notamment pour ses services consommateurs de ressources mais également pour l'ensemble des plateformes qui permettent de stocker de la musique sur le Cloud. Là encore, GreenPeace reproche à l'américain d'être parmi les « plus opaques sur le terrain de l'impact de son infrastructure Cloud sur l'environnement ».
Concernant Twitter, l'ONG salue l'intérêt du service pour la transparence et la communication entre internautes mais souhaite que la même logique puisse s'appliquer à la consommation énergétique. GreenPeace constate que Twitter reste silencieux sur le sujet et regrette que la société n'ait pas réduit ses besoins. L'organisation reproche ainsi clairement au service de microblogging de faire appel à des centres de données utilisant l'énergie à charbon.