Aruba Cloud crée une entité en France et offre du cloud IaaS

Thomas Pontiroli
Publié le 04 février 2013 à 17h08
Opérateur de cloud italien, Aruba lance son offre en France après y avoir créé son entité juridique. Si l'un des objectifs est d'héberger des serveurs localisés dans le pays, Aruba dit ne pas suivre la mode du cloud souverain. La société propose justement à ses clients d'activer leurs services dans les pays voisins.

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Aruba est connu pour fournir 75% du cloud public italien. La société annonce s'implanter en France avec son offre d'infrastructure à la demande (IaaS) Aruba Cloud, disponible dès ce lundi. Pour l'occasion, une structure locale (Aruba SAS) a été créée. C'est également le cas en Allemagne, en Espagne et en Grande-Bretagne, où le fournisseur vient de s'installer. L'offre inclut Cloud Computing (serveur) et Cloud Object Storage (stockage).

Dans son communiqué, Aruba explique vouloir élargir son offre au marché européen, soulignant au passage que « les serveurs sont hébergés en France » et que « les données restent sur le territoire ». Un argumentaire qui fait naturellement écho aux offres de cloud se réclamant souveraines, de Cloudwatt et Numergy. Interrogé sur ce point, le p-dg d'Aruba, Éric Sansonny, explique que « ce n'est pas forcément l'objectif, juste une composante de l'offre ».

En effet, la stratégie d'Aruba est plutôt de miser sur ce que son dirigeant nomme le « glocal », soit la somme d'implantations locales. « À l'inverse d'Amazon Web Services qui mise sur la centralisation avec un Data Center unique par continent, nous on veut en proposer un par pays ». En ce sens, Aruba estime ne pas avoir de concurrents en France, hormis Ikoula, « dans une certaine mesure ». Pour Éric Sansonny, Amazon, par sa forte présence dans l'Hexagone, demeure le seul concurrent.

Vers un maillage de Data Centers en Europe

L'objectif n'étant pas de simplement localiser les données en France, Aruba explique que « les clients voulant activer des services cloud dans d'autres pays auront aussi cette possibilité puisque qu'Aruba dispose de deux Data Centers en Italie, un en République Tchèque (capacité de plus de 50 000 serveurs), et bientôt en Angleterre et en Allemagne ». Par ailleurs, la société s'appuie aussi sur Equinix, qui opère 96 Data Centers dans 13 pays.

D'après Aruba, cette organisation permet aux responsables informatiques de bénéficier « d'une administration distante et centralisée de l'infrastructure, tandis que les utilisateurs du service bénéficient - en raison de la proximité géographique du Data Center - d'une rapidité d'accès optimale à leurs informations ». En matière de virtualisation, Aruba supporte trois hyperviseurs : VMware ESX, Hyper-V et Hyper-V Low Cost. Par ailleurs, l'offre Cloud Storage est compatible avec Amazon S3.

Sur le plan tarifaire, Éric Sansonny indique qu'Aruba Cloud se situe au même niveau que l'américain, voire un peu en dessous. Si la société d'origine italienne veut travailler avec des SSII, elle ambitionne également de cibler les petites et moyennes entreprises, où elle y voit un grand potentiel.


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