Pour choisir un nom de domaine, l’extension joue un rôle non négligeable, et certaines sont même à éviter. Par ailleurs, la nature de votre site vous invitera peut-être à préférer l’une par rapport à l’autre.
Les extensions de domaine historiques sont largement privilégiés pour la simple et bonne raison qu’ils sont les plus répandus et ont forgé des automatismes chez la plupart des internautes. S’il peut être facile de retenir le nom de base du domaine, l’extension doit aller de pair avec ce dernier.
Quelle extension TLD pour quel usage?
On a beau multiplier les extensions de noms de domaine, les classiques ont la vie dure et cela comprend bien évidemment les traditionnels .com, .net et .org. Face à la pénurie des domaines disponibles sur les deux premiers, le tarif global a légèrement augmenté ces dernières années mais ils restent cependant très abordables.
Si le .com était initialement destiné aux entreprises qui souhaitaient développer leur présence sur la Toile, ce dernier ne signifie aujourd’hui plus grand chose. Le « com » de commerce signifie plutôt communication au sens large. De son côté, le .net ne bénéficie par de la même popularité, et bien souvent ce dernier est déposé pour éviter une usurpation du trafic. Quant au .org, il a toujours été réservé aux organisations à but non lucratif. Chez Google, le .org pointe vers la fondation de l’entreprise. Chez Microsoft, il redirige vers la politique RSE de la société. Chez Facebook…on ne fait pas dans le détail et on le pointe simplement vers le .com.
Les ccTLD (ou country Code TDL) sont réservés au pays. En France, un site en .fr fera donc usage du français pour un public francophone, même chose pour les extensions .es en espagnol ou .de en Allemagne. Une entreprise française développant ses activités à l’international choisira donc plusieurs extensions pour accéder à différentes versions de son site, le plus souvent en redirigeant le ccTLD vers un répertoire ou un sous-domaine pour en simplifier la gestion.
Attention toutefois, toutes les ccTLD ne sont pas traitées au même niveau. L’extension .cc réservée aux îles Coco en Australie pouvait parfois figurer sur liste noire par les services de messagerie par exemple. Chacun des e-mails se retrouvaient ainsi dans les spams
Quid des nouvelles gTDL ?
Face à la pénurie des TDL classiques, l’ICANN, l’autorité de régulation d’Internet, avait introduit de nouvelles extensions. C’est ainsi que nous retrouvons des .cloud, .app, .music, .blog… Toutefois leur arrivée a largement tardé, mais surtout, le prix de commercialisation de ces dernières est parfois très élevé, ce qui ne contribue absolument pas à leur démocratisation. Et cela accélère donc la pénurie des .com ou des .net.
Lorsque les grands prestataires de services en ligne comme Facebook, Google ou Amazon se décideront à rediriger leur domaine en .com vers un .social, .search ou .shop alors ces nouvelles gTLD bénéficieront de plus de visibilité et pourraient ainsi devenir plus populaires.
Hacker une TLD
Acheter un nom de domaine peut relever parfois d’un peu d’innovation et celle-ci consiste à jouer avec l’extension de domaine. C’est ainsi par exemple que le service Reddit est accessible sur la ccTLD italienne redd.it redirigeant vers reddit.com. L’extension a été plusieurs fois utilisée en tant que pronom anglais indéfini précédée d’un verbe d'action : shoot.it, watch.it…
Le .me, originellement réservée au Montenegro, a également été rendu populaire par sa signification anglaise, et c'est d'autant plus vrai à l'ère du selfie….. Protonmail y décline ses adresses email raccourcies en @pm.me (pour « private message me »). Le service about.me permet de son côté de créer une sorte de CV personnalisé en ligne.
Certains ont vu dans le .co (réservé à la base pour la Colombie) une forme alternative au .com ou une signification commerciale. Attention toutefois, ce dernier peut prêter à confusion et l’on aura vite fait de saisir le domaine en .com… encore une fois, par habitude.
D’autres extensions encore sont utilisées pour finir des mots, comme .es (Espagne) ou .re (Réunion). Le domaine voitu.re pointe par exemple vers un blog automobile… Bien entendu, ces usages ne sont valables que si le résultat est percutant et facile à retenir.
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