Le géant californien Google annonce avoir déposé plusieurs dossiers auprès de l'ICANN pour acquérir de nouvelles gTLD.
Co-inventeur du protocole TCP/IP et considéré comme l'un des pères fondateurs de l'Internet, Vint Cerf a été engagé par Google en 2005 en tant que chef évangéliste de l'Internet. A ce titre il devient le porte-parole de la société californienne dans ses choix technologiques relatifs aux standards du Réseau.
Sur le blog officiel de la société, Vint Cerf explique que d'ici 2016, près de la moitié de la population mondiale sera connectée. A l'heure actuelle environ 50% des sites web sont rattachés à un nom de domaine pourvu de l'extension .com. L'ICANN, l'organisation chargée de superviser la gestion de ces suffixes Internet, ouvrait en 2008 le fameux dossier des gTLD permettant à des sociétés de déterminer elles-mêmes l'extension de leur choix moyennant des frais de gestion. Google a partagé quelques-unes de ses candidatures qui seront passées en revue par l'ICANN.
La firme de Mountain View souhaite alors récupérer le .google, une manière de protéger sa marque. Si ce dossier semble évident, l'enjeu est particulièrement important pour la société puisque certains estiment que le terme « google », figurant déjà dans plusieurs dictionnaires, n'est plus une marque mais un terme courant pour signifier « rechercher sur Internet ». Google souhaite également récupérer des extensions relatives à ses différents services. Il est notamment mentionné le .docs. De son côté le .youtube est perçu comme un bon moyen pour l'internaute d'accéder à une chaine vidéo ou un genre (typiquement www.comedy.youtube). Enfin Google a également effectué des dossiers sur des termes « à potentiel intéressant et créatif ». Non, il ne s'agit pas de l'extension .arts mais de... .lol.
Vint Cerf ajoute que la société mettra en place les dispositifs de sécurité nécessaires permettant de protéger les domaines rattachés à ces extensions.