Le jeune homme a plaidé coupable des faits qui lui étaient reprochés. Plus précisément, il se serait attaqué aux sites Internet de la police de l'Utah, de New York et de Californie ou encore d'une municipalité du Missouri. Le premier serait même resté inaccessible pendant plus de trois mois. Il aurait notamment été confondu grâce aux réseaux sociaux, s'autorisant notamment sur Twitter quelques messages visiblement explicites.
Peu bavard, John Anthony Borrell s'est contenté de confirmer à la Cour ses liens avec le groupe Anonymous, sans pour autant expliquer les raisons de ses actions.
En janvier dernier, la police britannique avait fait état de l'arrestation de trois membres des Anonymous, pour des attaques DDoS perpétrées à l'encontre d'Amazon, Mastercard, Visa et Paypal. Ils avaient alors écopé de peines de 18, 7 et 6 mois de prison ferme, assorties de sursis.