Le rapporteur général de la Commission des finances, Philippe Marini (UMP) vient donc de mettre cette idée sur la table des négociations lors de l'étude du projet de loi de Finances pour 2011 (.pdf). Comme l'explique Numerama, le rapporteur justifie sa position comme une réaction de « défense de l'État face à des plates-formes très symboliques de la mondialisation ».
Pourtant, le débat autour de la profitabilité des aides de l'Etat français pour les firmes étrangères mérite d'être posé. L'an dernier, le Sénat se posait déjà la question de savoir comment contrôler ces types de fiscalité.
Plus récemment, dans le cadre de la Carte Musique, l'Etat a décidé de limiter à 5 millions d'euros, la somme que peut recevoir une firme. Une mesure prise afin d'éviter que certains géants comme Apple, Virgin ou Amzon ne profitent d'aides de la France sans payer d'impôts...