Sur ce point, les deux ex-candidats à la présidentielle américaine insistent bien sur les traces de connexion comme les cookies. Ils évoquent également les informations recueillies par des sociétés puis stockées et revendues « à une échelle inimaginable » commente John Kerry. Même si la volonté politique est clairement établie de mettre à plat la législation sur le sujet, certains républicains estiment que le consommateur américain n'est pas gêné par des publicités ciblées.
Pourtant, le projet va dans le même sens que les préconisations récentes de la FTC. Cette dernière avait demandé en février dernier aux éditeurs de navigateurs d'implémenter un réglage baptisé Do not track. Cette fonction devait permettre à un utilisateur, s'il le souhaite, de ne pas voir ses paramètres stockés au sein d'un cookie.
En France, la situation est similaire. Dans le cadre de la transposition du Paquet Télécom, le gouvernement doit travailler sur l'obtention du consentement des internautes avant toute installation de cookies.