Sans directement nommer le projet CISPA, la responsable précise que : « la réglementation prônant le partage d'informations est une composante essentielle pour traiter des risques critiques de nos infrastructures, toutefois ce partage doit inclure des garde-fous robustes destinés à préserver la vie privée et les libertés civiles de nos citoyens. La législation [...] ne sacrifiera pas la vie privée de nos concitoyens au nom de la sécurité ».
Pour rappel, certaines organisations ont déjà critiqué le projet déposé par plusieurs élus républicains. Par exemple, l'Electronic Frontier Foundation explique que la CISPA (Cybersecurity Intelligence Sharing and Protection Act) pourrait légitimer des actions à l'encontre de sites comme Wikileaks et reproche au texte de donner trop de pouvoirs aux sociétés privées.
Côté soutiens, plusieurs sociétés américaines ont précisé que l'objectif de la mesure n'était pas le partage de données personnelles mais seulement l'échange d'informations concernant la sécurité de leurs installations. Par exemple, le réseau social Facebook a défendu le fait que les données échangées ne concernent que des cyber-menaces spécifiques. Malgré ces oppositions, la balle est dans le camp de la classe politique.