Cette volonté d'extension de la redevance est un véritable serpent de mer. Tous les deux ans, le projet revient sur la table des négociations mais est repoussé par les gouvernements successifs. Ainsi, en novembre 2010, le sénateur Marini avait soutenu cette position en se fondant sur l'évolution des modes de consommation des médias des foyers.
Plus récemment, en juin 2012, la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) remettait l'idée sur le tapis. Elle expliquait alors que l'assiette de la redevance « pourrait être élargie aux résidences secondaires qui sont aujourd'hui exonérées ainsi qu'à tous les écrans (pas seulement le téléviseur) permettant d'accéder au service public de la télévision ».
Malgré ces diverses tentatives, Les Echos indiquent que Matignon a été clair : « Pas question d'augmenter les impôts », a précisé le cabinet aux représentants de l'audiovisuel. Ces derniers estiment néanmoins que le système doit être revu et prendre en compte le déclin de la télévision traditionnelle au profit de ce que l'on appelle le « second écran », c'est-à-dire les écrans d'ordinateurs, les tablettes et autres smartphones.
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