Ce lundi, l'ICO (Information Commissioner's Office) indiquait avoir reçu une missive provenant du département en charge de la confidentialité de Google. Dans cette lettre, la firme présentait ses excuses pour ne pas avoir totalement supprimé certaines données recueillies lors du passage des Google cars en Europe.
En France, la Cnil vient de confirmer qu'elle a également reçu une telle lettre datant du 27 juillet dans laquelle Google affirme être « toujours en possession d'une partie des données de contenu collectées par les voitures Street View ».
La Commission Informatique et Libertés rappelle qu'elle avait déjà constaté que le groupe américain avait collecté « des données sur les réseaux Wi-Fi. Ces contrôles avaient en effet révélé divers manquements, notamment la captation, à l'insu des personnes concernées, de données dite de contenu (identifiants, mots de passe, données de connexion, échanges de courriels) ». Suite à ces contrôles, elle avait prononcé une amende de 100 000 euros à l'encontre de Google.
La Cnil a demandé au groupe américain de mettre à sa disposition les données toujours conservées afin qu'elle puisse « mener toutes les investigations nécessaires » sur ce sujet.