Le groupement laissait toutefois la porte ouverte à Google en programmant avec les équipes en charge de la question un rendez-vous destiné à éclaircir certains points, portant notamment sur le partage d'informations entre service et la transparence auprès des utilisateurs. La Cnil indique ainsi avoir reçu le 19 mars dernier des représentants de Google (à leur demande).
Une réunion visiblement inutile puisque l'autorité française précise qu'à « l'issue de cette réunion, aucun changement n'a été mis en œuvre ». En conséquence, elle ajoute que « toutes les autorités du groupe de travail mis en place par le G29 ont décidé d'engager ce jour, 2 avril 2013, et chacune en ce qui la concerne, des actions (enquête, contrôles, etc.) ».
Cette procédure concertée a ainsi été initiée en France donc mais également en Allemagne, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas ainsi qu'au Royaume Uni. La Cnil ajoute avoir notifié la firme américaine sa décision d'ouvrir une procédure de contrôle, ainsi qu'une « procédure de coopération administrative internationale avec ses homologues du groupe de travail ».