En effet, l'autorité française avait critiqué ouvertement la politique de gestion des données présentée par Google. La Cnil invoquait plusieurs motifs de contestation comme le non-respect des exigences de la Directive européenne sur la protection des données. Elle témoignait également de son inquiétude au sujet « des nouvelles possibilités de croisements de données entre les services et vont poursuivre leurs investigations ». De son côté, Google avait expliqué qu'il restait ouvert à toute discussion.
Ce questionnaire, composé de 69 questions a pour but de clarifier ces règles « pour les utilisateurs des services Google, qu'ils soient titulaires d'un compte Google, utilisateurs non authentifiés ou utilisateurs passifs des services de Google sur d'autres sites (publicité, mesure d'audience, etc.) », ajoute la Cnil.
Parmi les interrogations de la commission, l'autorité demande si la page réservée aux données personnelles (Privacy) a été plus visitée depuis l'annonce de la refonte des règles de confidentialité. Elle demande également de nommer quels services sont touchés par ces nouvelles règles et quelles données sont enregistrées ou non (carte de crédit, appareil connecté, logs d'appels mobiles, logs de localisation). Enfin, la Commission somme Google de lui donner de plus amples précisions sur sa collecte de cookies.
La firme américaine devra fournir ses réponses par écrit avant le 5 avril prochain.