Ainsi, pour 2012, figure en tête de ce classement repris par Bloomberg, le nom de l'ex-dirigeant de BestBuy, Brian Dunn. Sa relation amoureuse avec une subordonnée n'est pas la raison qui lui permet d'obtenir ce titre honorifique mais il précise que la situation du vendeur de matériel électronique est catastrophique. A tel point, que le fondateur du groupe Schulze, bien qu'expulsé de la présidence du conseil d'administration, devrait formuler très prochainement une offre de rachat sur la société.
En seconde place on retrouve Aubrey McClendon de Chesapeake Energy puis Andrea Jung d'Avon. Enfin, figure au quatrième rang Mark Pincus, le p-dg de Zynga. L'éditeur de jeux sociaux a en effet connu une mauvaise année puisque la valeur de son action en bourse a chuté de 75% et de nombreux dirigeants ont d'ores et déjà quitté le navire. Mais le reproche le plus cinglant qui lui est fait est d'avoir basé son modèle économique sur une seule matrice, à savoir l'évolution du réseau social Facebook.
Enfin, Mark Zuckerberg de Facebook et Andrew Mason (Groupon) ratent de peu ce classement. Ils font toutefois l'objet d'une note particulière dans laquelle le professeur Sydney Finkelstein regrette la mauvaise tenue de leurs groupes respectifs en bourse. Il reproche également à Mark Zuckerberg d'avoir mis en place une « dictature à FB, en gardant le contrôle de la société fermement dans ses mains ». Deux dirigeants qui, s'ils continuent sur leur lancée, pourraient l'an prochain figurer en bonne place dans ce classement, conclut l'observateur.