Le parti devrait donc auditionner « tout le mois d'avril, les acteurs de l'économie numérique, comme Google » afin de rendre des propositions d'ici le mois de juin. Un agenda qui « colle » bien avec l'actualité d'Eric Besson, ministre de l'Economie numérique. Actuellement aux Etats-Unis pour une tournée de la Silicon Valley, le ministre a déjà rencontré les haut-responsables de Twitter, Facebook, Google, Intel mais aussi le ministre américain délégué au département fédéral de l'énergie...
Parmi les membres actifs de ce plan de travail, la député Laure De La Raudière a confirmé sur Twitter qu'elle co-rédigera ce rapport. Cette dernière vient d'émettre un document (en collaboration avec le PS) au sujet de la neutralité du réseau dont certains détails ont été salués. A en croire certaines confidences de participants, on devrait retrouver des idées du rapport dans les prochaines propositions de la Droite aux futures élections.
Le PS également dans la course
De leur côté, les socialistes ont également commencé à aborder la question, notamment sous l'angle de la critique à l'encontre de l'Hadopi. Dans son projet pour 2012, le Parti Socialiste a montré son opposition au sujet des différentes mesures adoptées récemment (Hadopi, Loppsi...) De même, sur la musique en ligne, le PS souhaitait voir « l'émergence d'un nouveau modèle économique réellement rémunérateur et redistributif pour les ayant-droits et non par des lois pénales que nous abrogerons ».
Enfin, si d'autres candidats comme Nicolas Hulot sont restés extrêmement vagues sur le numérique (évoquant simplement le besoin de repenser l'utilisation de la technologie comme un moyen et non une fin en soi), certains socialistes comme le député Christian Paul ont affiné leurs critiques, notamment sur la musique en ligne.
Invité lors d'un chat avec LeMonde.fr, l'élu de la Nièvre avait confié sa volonté de « reprendre l'une des idées de la mission Zelnick, apparemment abandonnée ces derniers mois, qui proposait la mise en place d'un système de gestion collective ».
Notons également que les autres partis ne sont pas encore réellement entrés dans le débat sur les questions du numérique. Récemment, seul François Bayrou (Modem) a signalé son arrivée sur Twitter.