La somme est prélevée sur le fonds de roulement du Centre national pour la cinématographie (CNC) et sera contrôlée par l'Etat, par le biais de la Caisse des dépôts et consignations, le fonds Oséo ainsi que par les banques partenaires. Selon Le Monde, il s'agit donc d'une redirection des sommes pouvant être allouées au secteur vers plusieurs domaines en particulier.
En effet, jusqu'à présent l'IFCIC accompagnait des acteurs comme les éditeurs de vidéo à la demande ou bien encore la filière musicale (acquisition de catalogues, services de musique en ligne). Son rôle sera désormais de contribuer également au développement du secteur des jeux vidéo, des librairies, de la mode et de l'image animée.
Dans son rapport, Pierre Lescure soulignait que cet institut opère tel un « bras armé de la Banque publique d'investissement (BPI) dans le domaine des industries culturelles ». Cette dotation permettra donc d'octroyer une garantie à un financement bancaire mais aussi de prêter directement à une entreprise sous forme d'avance.
