Une pétition en ligne visant à abroger l'article 50 été victime de son succès en obligeant le site hébergeur à fermer momentanément
Mise en ligne le mercredi 20 mars sur le site du Parlement, la pétition anti-Brexit a littéralement été prise d'assaut par plus de 600 000 internautes britanniques en l'espace de 24 heures. De quoi faire crasher le site internet du Parlement qui n'a pourtant pas empêché des centaines de milliers d'autres citoyens zélés de signer la pétition encore jusqu'à maintenant.
« Temporairement hors-service »
Plus de 600 000 signatures en 24 heures, et plus de 950 000 aujourd'hui. Le nombre de signatures visant à annuler l'article 50 qui entérine le Brexit ne fait que grandir et pourrait atteindre le million si cela continue. L'engouement est tel que le site Internet du Parlement a planté : entre les internautes se connectant et les autres qui rafraîchissaient désespérément la page, le site de la pétition n'a pas pu tenir le coup sur la durée. Il est aujourd'hui fonctionnel et stable.Deal, pas deal ou pas de Brexit du tout ?
Comme le précise la loi britannique, toute pétition récoltant plus de 10 000 signatures aura droit à une réponse de la part du gouvernement. Au-dessus de 100 000 cependant, la pétition devra être débattue par le Parlement. Mais le temps court, et pour cause : avec ou sans deal - les propositions de sortie de Theresa May ont jusqu'ici été écartées - la date du Brexit est fixée au 29 mars.Le Premier ministre britannique est à Bruxelles pour demander un délai supplémentaire dans l'espoir de faire voter un nouveau deal une bonne fois pour toute. Sauf si l'article 50 est abrogé, comme le souhaite la pétition...