Conséquence du Brexit, Sony va déménager son siège européen aux Pays-Bas

Thibaut Popelier
Par Thibaut Popelier, Spécialiste Gaming.
Publié le 23 janvier 2019 à 16h39
Sony

Le spectre d'un Brexit « dur » plane de plus en plus sur le Royaume-Uni. Theresa May n'a pas réussi à faire ratifier son accord de sortie auprès des parlementaires anglais et l'UE se prépare donc à des discussions musclées, dans ce qui pourrait être la dernière ligne droite avant la sortie des Britanniques. Ainsi, des entreprises comme Sony préfèrent partir afin d'éviter les dommages collatéraux...

Le géant japonais a donc décidé de déménager son siège européen aux Pays-Bas, pour anticiper le Brexit qui pourrait avoir lieu à la fin du mois de mars.

Sony prend la poudre d'escampette

Sony a pris cette décision dans le but de rester au sein de l'Union européenne, mais aussi d'esquiver les différents contrôles douaniers et autres taxes qui toucheront de nombreuses multinationales toujours installées au Royaume-Uni. Panasonic avait pris une décision similaire, pour les mêmes raisons.

Ainsi, Sony compte bien se mettre rapidement à l'abri. La firme nippone a justifié son geste en précisant que « nous continuerons ainsi notre business sans aucune perturbation une fois que le Royaume-Uni aura quitté l'Union européenne. Tous nos autres locaux et établissements ne bougeront pas pour le moment ».

Sony sera toujours présent sur le territoire britannique

L'un des porte-parole de Sony, Takashi Iida, a mentionné le fait qu'uniquement « la localisation administrative du siège européen ira à Amsterdam ». Tous les effectifs seront maintenus au Royaume-Uni afin d'assurer les importations et les ventes dans la région. Ces changements devraient être effectués d'ici à fin mars 2019.

Comme le précise Europe 1, 879 entreprises japonaises sont actuellement installées chez nos voisins britanniques. Des géants comme Honda, Nissan ou encore Toyota y emploient pas moins de 142 000 salariés. Le premier ministre japonais lui-même a mis en garde ces marques si le Brexit devait entrer en vigueur. Le Royaume-Uni pourrait alors faire face à des difficultés économiques réelles si aucun accord ne devait être validé. L'organisation d'un second référendum commence donc à faire parler d'elle...

Source : BBC

Thibaut Popelier
Par Thibaut Popelier
Spécialiste Gaming

Fan de jeux vidéo et de nouvelles technologies, je suis rédacteur dans ce milieu depuis déjà plusieurs années. J'aime partager ma passion à travers les news, tests et autres dossiers. J'adore aussi le catch et Harry Potter (et les chats bien sûr !)

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Commentaires (5)
xylf

C’est surtout que l’Europe c’est facile pour l’exit-tax. Alors histoire d’optimisation fiscale il vaut mieux quitter l’Angleterre…

pch

Ce n’est pas un scoop. Les anglais sont au courant depuis plus de 2 ans…
Au lendemain du vote pour le Brexit, le premier ministre japonais Shinzō Abe avait envoyé une lettre à David Cameron expliquant que les entreprises japonaises quitteraient l’Angleterre si des taxes douanières étaient appliquées après le Brexit.

xs911s

C’est bête que David Cameron n’est pas dit au ministre Japonais que si les entreprises Japonaises quittaient la L’Angleterre leurs marques n’y seraient plus vendues également.

Doss

Il ne la pas dit car ce n’est pas vrais…

Itouitou

Lol

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