Réalisée à partir d'un panel de 500 professionnels de la communication en ligne, la troisième édition de l'étude « Pratiques & Tendances de l'e-mail marketing en France » publiée par Dolist révèle des pratiques de mieux en mieux maîtrisées, ainsi qu'une meilleure intégration de ce canal au sein des systèmes d'information traditionnels.
L'étude révèle par exemple une baisse significative des envois « de masse » (plus de 8 courriers commerciaux dans le mois sur un même contact), estimée à 43% entre 2009 et 2011, qui laisse penser à Dolist que les professionnels du secteur prennent conscience de l'impact néfaste que peut avoir une pression trop élevée.
58% des répondants déclarent par ailleurs avoir réalisé les étapes d'intégration nécessaire au rapprochement de leurs bases client commerciales de celles qui servent à la prospection par email, soit une hausse de 48% en deux ans.
Pour autant, tout n'est pas encore rose au pays de l'email marketing. Le recrutement de contacts par exemple apparaît toujours comme la préoccupation principale des professionnels sondés, qui à 23% pratiquent encore l'échange de fichiers, quand 15% déclarent acheter des bases d'adresses.
Les différents types de campagne en vigueur, extrait infographie Dolist
L'étude souligne par ailleurs certaines lacunes au niveau du suivi des performances : ainsi 75% d'entre eux se concentreraient sur le taux d'ouverture des courriers, qui pèse pourtant bien peu en termes d'efficacité par rapport au calcul du taux de transformation ou du chiffre d'affaires généré par ce canal. Ces deux indicateurs seraient respectivement pris en compte chez 43% et 35% des sondés.
Interrogés sur leurs priorités, les professionnels disent s'intéresser en premier lieu à la qualification des contacts, devant le développement de contenus pertinents et le ciblage comportemental, qui figurait au premier rang des objectifs exprimés l'année précédente.
« Fini l'image du canal économique et rentable sans efforts. Les annonceurs se responsabilisent donc davantage et c'est une image plutôt positive de l'orientation du secteur qui se dessine, même si un gros travail de sensibilisation et d'accompagnement est encore à réaliser », commente Jean-Paul Lieux, directeur associé de Dolist. Selon les déclarations recueillies, les budgets consacrés à l'emailing seraient quant à eux en passe de se stabiliser.
On pourra consulter l'infographie complète qui résume cette étude, ainsi que demander à accéder aux résultats complets de cette dernière, via le site de Dolist.
