Dans un communiqué lapidaire sur le blog de DoubleClick, le responsable produit Payam Shodjai se limite à affirmer que cette annonce « est une nouvelle façon pour les clients de Google d'obtenir du succès en coopérant avec Facebook ». D'ajouter que pour le géant de Mountain View, « les partenariats ont été la clé de son succès » jusqu'à présent, illustrant cela « comme une vague qui monte, soulevant tous les bateaux ».
DoubleClick, racheté par Google en 2008 pour 3,1 milliards de dollars, permet aux agences et aux annonceurs d'acheter des espaces publicitaires aux enchères dans 75 pays. Si les résultats de Google en termes de revenus publicitaires sont plus que satisfaisants avec une hausse de ses profits de 36% au dernier trimestre à 3 milliards de dollars, la société dit vouloir « continuer à investir de façon significative » dans sa technologie.
Google a la capacité d'offrir à ses clients l'accès de multiples ad-exchanges, or il n'était jusqu'à présent pas ouvert à celui de Facebook, FBX. Lancé en juin 2012, celui-ci propose aux publicitaires d'acheter des publicités reciblant les internautes grâce aux cookies tiers. L'intérêt de cette technologie pour l'annonceur est d'exposer une seconde fois son potentiel client à un produit qu'il a déjà consulté, mais qu'il n'a pas acheté.
Pour accéder à FBX, il faut être approuvé par Facebook. Une liste réunissant des partenaires officiels compte des sociétés comme le français Criteo, ou d'autres spécialistes du reciblage publicitaire comme myThings ou Sociomantic. D'ici quelques mois, DoubleClick entrera dans donc ce cercle fermé.
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