WiDi : envoyez vos vidéos vers la télé sans fil !

Frédéric Cuvelier
Publié le 19 avril 2011 à 17h46
Vous êtes dans votre canapé, le PC portable sur les genoux, et vous aimeriez bien pouvoir simplement afficher votre bureau sur votre téléviseur. Une idée saugrenue ? Par pour Intel, qui se penche depuis maintenant quelques années sur une nouvelle technologie, le Wireless Display, ou WiDi.

Le principe ? Pouvoir diffuser facilement le contenu de votre écran sur votre téléviseur grâce au Wi-Fi. Le WiDi a fait son apparition avec la génération de processeurs Arrandale, commercialisée en janvier 2010. Mais c'est avec Sandy Bridge que le procédé arrive à maturité, avec quelques bonifications salutaires. Historique de cette technologie et performances en pratique.

Du WiDi 1.0 au WiDi 2.0

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C'est au CES 2010, soit il y a près d'un an et demi, qu'Intel introduit pour la première fois sa technologie Wireless Display, en même temps que le fondeur présente ses nouveaux processeurs mobiles Arrandale. À ce moment, le WiDi est en version 1.0 et subit de nombreuses limitations. En effet, il ne peut pas gérer un affichage au-delà de 720 lignes et ne permet pas de diffuser des contenus protégés par des verrous numériques (DRM), comme les Blu-ray.

L'arrivée de Sandy Bridge, en début d'année, change la donne. En effet, Intel a profité de la sortie de ses nouveaux processeurs pour mettre à jour sa technologie : la version 2.0 du WiDi prend donc désormais en charge les vidéos en 1080p ainsi que les contenus protégés, type Blu-ray, du moins en théorie. Une avancée notable donc, mais malheureusement nuancée par d'importants problèmes de compatibilité qui ont pour le moment empêché à la technologie Intel de prendre place dans nos chaumières.

Une compatibilité trop limitée ?

Pour tirer parti de la technologie WiDi, vous devez disposer d'un portable sous Arrandale au minimum, ainsi que d'une puce Wi-Fi compatible. En effet, c'est sur cette technologie de transmission que se base le WiDi. Actuellement, les seuls circuits supportant le WiDi sont les Centrino :
  • Advanced-N 6200, 6205, 6230 ou 1030 ;
  • Wireless-N 1000 ;
  • Advanced-N + WiMAX 6150 ou 6250 ;
  • Ultimate-N 6300.
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Une limitation purement logicielle voulue par Intel pour des raisons obscures et qui limitent grandement le nombre de portables compatibles, étant donnée la faible présence de ces puces face à l'omniprésence des circuits Broadcom ou Atheros. Toutefois, les choses semblent s'améliorer de ce point de vue puisque du seul Toshiba Satellite E205 compatible WiDi en janvier 2010, on répertorie désormais plus
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de quarante modèles supportant la technologie Intel. Ainsi, Lenovo, HP, Samsung ou Asus, mais surtout Sony, Dell et Toshiba proposent des produits compatibles. Mieux, un logo distinctif certifiant la compatibilité WiDi du portable est désormais disponible, alors que ce n'était pas le cas initialement.

Si les circuits Wi-Fi compatibles commencent à se démocratiser, ils ne sont toutefois pas les seuls éléments de la chaîne. Pour profiter du WiDi, il faut en effet qu'un récepteur, connecté à votre téléviseur, réceptionne le signal transmis par votre portable. Au moment de la sortie du WiDi, on ne pouvait compter que sur le Push 2 TV de Netgear, d'ailleurs vendu en kit avec le Satellite E205 de Toshiba. Problème : cet appareil n'est pas compatible avec la version 2.0 de la technologie Intel ce qui signifie que même si vous possédez l'un des portables compatibles, il vous sera impossible de profiter de vidéo 1080p ou de contenus protégés.

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Le Netgear Push 2 TV de première génération : insuffisant pour du 1080p...

Pour cela, il vous faudra passer à la version HD du Push 2 TV, commercialisée courant juin prochain, ou utiliser le D-Link Mainstage, d'ores et déjà disponible... aux Etats-Unis ! Autant dire que les limitations sont encore assez nombreuses et que ceux qui voudront bénéficier du WiDi devront s'équiper d'un matériel assez spécifique. On est encore loin de la démocratisation de la technologie...

Notre portable de test

Pour effectuer nos tests, nous avons eu recours à un Aspire 5750G d'Acer, un portable 15,6 pouces qui embarque un processeur Intel Sandy Bridge, le Core i7-2630QM, fonctionnant à 2 GHz et disposant de 6 Mo de mémoire cache. Doté de 4 Go de mémoire vive, il est équipé d'une puce graphique de dernière génération, le GeForce GT 540M de NVIDIA. Nous avons quelque peu modifié cette machine en remplaçant son circuit Wi-Fi natif par un module Intel Advanced-N 6230, compatible WiDi.

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L'Aspire 5750G, qui nous servira durant nos tests


Netgear Push 2 TV HD (PTV2000)

Pour faire fonctionner le WiDi, nous avons également besoin d'un récepteur. C'est le Push 2 TV HD de Netgear (PTV2000) qui officiera durant nos tests. Disponible courant juin, c'est à notre connaissance le seul matériel disponible en France pour bénéficier de la technologie WiDi dans sa version 2.0. Peu de changement esthétique par rapport à son aîné le PTV1000, puisque seule la façade passe du noir au bleu. Pas de changement au niveau de la connectique non plus : Netgear a conservé sa sortie Composite et la prise HDMI.

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À l'intérieur, on trouve la même puce de décompression Sigma Design. Ce n'est donc pas elle qui limitait l'affichage au 720p. Le changement a en fait lieu au niveau du module Wi-Fi 802.11n : du modèle simple bande que l'on trouve sur le PTV1000, on passe à un circuit double bande. D'où la présence ici de deux antennes, contre une sur le PTV1000. C'est a priori ce changement matériel qui va permettre à notre PTV2000 d'afficher les vidéos en 1080p. Pour l'anecdote, nous avons tenté d'utiliser la clé Wi-Fi du PTV1000 en le branchant dans le connecteur du PTV2000, afin de savoir si un changement de firmware aurait pu permettre au PTV1000 de transmettre en 1080p : le boîtier n'a malheureusement pas voulu démarrer...

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Installation

Notre matériel en place, nous avons besoin maintenant de quelques éléments logiciel. Vous devez au préalable installer les derniers pilotes de votre carte Wi-Fi, en précisant lors de cette opération que vous souhaitez installer la partie My WiFi Technology. Celle-ci vous permettra de transformer votre portable en point d'accès, éliminant ainsi tout besoin de configuration complexe au niveau du réseau.

Une fois ces pilotes installés, nous avons mis à jour les pilotes HD Graphics pour enfin installer l'application Wireless Display, en version 2.0.30.0. Cette dernière n'est disponible que sous Windows, aucune version pour OS alternatif n'étant proposée pour le moment. Pour le téléchargement, c'est ici que ça se passe !

Une fois l'application WiDi lancée, une détection des périphériques compatibles s'opère. Notre boîtier Netgear est repéré en quelques secondes. Il suffit alors d'opérer un double clic sur ce dernier pour s'y connecter. Un code à 4 chiffres, visant à sécuriser la connexion, s'affiche alors sur le téléviseur : recopiez-le sur l'interface WiDi et le tour est joué, la connexion s'effectue en environ 10 à 15 secondes, sans autre configuration nécessaire.

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Vous pouvez toutefois opérer quelques réglages avancés sur ce logiciel, avec notamment la possibilité de se connecter automatiquement à un périphérique donné, ou encore l'apparition ou non du pointeur sur l'écran secondaire.

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Notez également que lorsqu'une mise à jour de votre matériel de réception (ici le PTV2000) est disponible, le logiciel vous propose spontanément d'effectuer l'opération.

A l'usage

Lorsque la connexion est activée, le téléviseur branché au récepteur est considéré par Windows comme écran secondaire. Vous pouvez donc tout naturellement travailler en mode clone ou bureau étendu. Dans le premier cas, le signal envoyé au téléviseur aura la même définition que celle de votre écran. Dans le mode bureau étendu en revanche, vous pourrez jouer avec différentes définitions et coller ainsi à celle de votre téléviseur. Le 1080p est alors accessible (uniquement avec la version HD du Push 2 TV, pour rappel).

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Avant de passer aux tests à proprement parler, signalons que le WiDi n'a présenté aucun problème de compatibilité avec la puce NVIDIA présente au sein de notre portable de test. Même en désignant le GeForce GT 540M comme périphérique d'affichage par défaut, aucun souci avec le WiDi. Nul besoin donc de passer par l'IGP Intel pour faire fonctionner l'application.

Passons maintenant à l'expérience utilisateur : pas de doute, la connexion est simple et il est assez sympathique de pouvoir visualiser son bureau sur son téléviseur en un simple clic.

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La connexion à l'adaptateur de Netgear s'effectue en quelques secondes.

En revanche, on note un léger retard entre l'action effectuée sur le PC portable et sa réalisation sur le téléviseur en mode clone ou étendu. D'après nos mesures, ce retard est d'environ 60 centièmes de secondes dans des conditions optimales (3 mètres en le portable et le Push 2 TV HD, pas d'obstacle). Si ce phénomène ne posera aucun problème si vous regardez un film, il sera évidemment très gênant pour ceux qui escomptaient jouer sur leur téléviseur avec WiDi. Pour un usage bureautique, le décalage sera visible, mais nettement moins handicapant. Enfin, si vous choisissez de n'utiliser que votre téléviseur pour l'affichage, ce retard disparait. Il vous faudra donc configurer votre affichage, sachant que WiDi retient vos réglages. Cette opération ne sera donc nécessaire qu'une seule fois dans le cadre d'un adaptateur qui ne change pas.

Comment se comporte maintenant le WiDi en terme de qualité d'image ? Rien de mieux que quelques films pour en avoir le cœur net. Et là, force est de constater que le dispositif fonctionne très bien... si le débit de la vidéo reste sous une certaine limite. En effet, dès que le bitrate devient trop important, des saccades apparaissent, que la vidéo soit affichée sur 720 ou 1080 lignes. D'après nos (nombreux) essais, on peut estimer à 15 Mbps la valeur de cette limite, dans des conditions de transmission optimales. Une limite largement assez haute pour la plupart des vidéos, mais pas forcément pour un film en 1080p. Par ailleurs, cette valeur diminue lorsque nous plaçons le portable à une distance plus importante du récepteur, ou qu'une cloison est présente entre les deux maillons de la chaîne. Un débit Wi-Fi trop faible ou trop instable pourrait donc être la cause de ces désagréments.

Pour illustrer ce phénomène, rien de mieux qu'un, et même deux exemples. Tout d'abord, nous avons lancé la diffusion en 1080p d'un dessin animé (La Belle et la Bête) dont le débit est de 12 Mbps. Dans un cas, le récepteur (le PTV2000) et l'émetteur (le PC portable) sont côte à côte. Dans l'autre cas, ils sont distants de 6 mètres. Sur cet exemple, difficile de différencier les deux résultats, le débit de la vidéo (1,5 Mo/s) étant inférieur à celui dont est capable la puce Wi-Fi. Tout juste observe-t-on à un moment une légère perte de signal (artefacts verts), correspondant à une instabilité passagère du Wi-Fi.



Sur cet extrait d'un concert de U2 en revanche, les problèmes sont plus nombreux, que ce soit en configuration émetteur / récepteur accolée ou lorsque ces derniers sont éloignés. Certes, les saccades sont plus prononcées dans ce dernier cas, mais le bitrate élevé de cette vidéo (17 Mbps) met à mal le WiDi même lorsque les conditions idéales sont réunies.



Concernant le Blu-ray, le WiDi 2.0 devait permettre de diffuser sur son téléviseur du contenu protégé. Est-ce le cas ? Eh bien non, car malgré nos différentes mises à jour et l'utilisation de la version HD du Push 2 TV, nous nous sommes systématiquement retrouvés confrontés à une fin de non-recevoir de la part de PowerDVD 10. La raison de cet échec est simple : Intel nous a précisé que finalement, c'est la version 2.1 qui permettra de profiter des contenus protégés. Cette mise à jour devrait arriver d'ici un laps de temps assez court, d'après Intel.

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Mise à jour : En ce début du mois de mai 2011, Intel a finalement procédé à la mise à jour de son logiciel WiDi pour fournir la version 2.1.38.0. Le constructeur annonce un certain nombre d'évolutions, parmi lesquelles la prise en charge des flux audio 6 canaux au format LPCM 16 bit 48 KHz ou celle des vidéos Full HD encodées en H.264. Le dispositif serait également capable d'utiliser les deux bandes du Wi-Fi (2,4 et 5 GHz). Parmi d'autres subtilités et corrections de bugs, Intel serait aussi parvenu à abaisser la latence de fonctionnement de sa technologie sous le 300 ms tandis que cette nouvelle version du logiciel est compatible avec le gadget Intel WiDi, permettant à l'utilisateur d'envoyer d'un clic une application de son bureau vers son téléviseur, en mode étendu.

Plusieurs éléments intéressants donc, mais c'est évidemment la prise en charge du contenu protégé qui a focalisé notre attention. Après avoir désinstallé le WiDi 2.0, installé les derniers pilotes Intel HD Graphics, puis installé le WiDi en version 2.1, nous avons tenté de lire un Blu-ray WiDi activé. Résultat : que ce soit en utilisant WinDVD ou PowerDVD, impossible d'effectuer l'opération. Impossible de lancer le film une fois le WiDi activé (opération qui fait même planter WinDVD), et si nous activions le WiDi une fois la lecture débutée, cette dernière stoppait immédiatement. A chaque fois, le message d'erreur était le même :

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Il nous faudra donc patienter encore un peu et attendre une nouvelle version du WiDi pour voir le dispositif d'Intel fonctionner correctement avec le contenu protégé...

Que consomme le WiDi ?

Le Wireless Display étant une technologie principalement destinée aux ordinateurs portables, il est intéressant de vérifier ses effets en termes de consommation. Voici donc un tableau récapitulant différentes mesures réalisées durant nos tests. Celles concernant la consommation en Watts ont été prises au wattmètre. Durant ces différents tests, le PC portable était en mode équilibré, branché à un écran externe.

 Consommation WiDi
 Charge CPU
 WiDi désactivéWiDi activé
Repos 720p0 %5 à 7 %
Repos 1080p0%7 à 9 %
Film 720p1%7 à 9 %
Film 1080p1%9 à 12 %

À la lecture de ce premier tableau, il est clair que l'utilisation du WiDi implique une augmentation de la charge CPU, que le PC soit au repos ou en lecture vidéo. Cette augmentation est évidemment plus importante dans ce dernier cas, et l'est davantage en 1080p qu'en 720p.

 Consommation WiDi
 Puissance consommée
 WiDi désactivéWiDi activé
Repos 720p9,7 W26,2 W
Repos 1080p9,8 W33,2 W
Film 720p23,1 W40,3 W
Film 1080p28,4 W49,7 W

Quelles sont les répercussions de cette augmentation de consommation CPU au niveau du wattmètre ? WiDi connecté, l'énergie demandée par le portable est nettement plus importante : au repos, l'augmentation triple quasiment, tandis qu'elle double presque entre une lecture sur notre écran externe et une lecture déportée en WiDi.

Conclusion

Est-ce la fin des PC de salon et autres mediacenter ? Le WiDi est en effet sur le papier une technologie très intéressante, simple à mettre en œuvre et, d'après nos tests, idéale dans certains cas. Ceux qui désirent connecter leur PC portable à leur écran de télévision pour présenter des photos, une vidéo trouvée sur le Web ou encore un film de vacances seront ravis. Ceux en revanche qui s'attendent à une réactivité sans faille ou qui utilisent des vidéos aux débits très importants resteront sur leur faim. Enfin, ceux qui espéraient voir avec la version 2.1 du WiDi l'arrivée de le gestion de contenu protégé devront attendre une version ultérieure.

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Mais le principal problème pour Intel n'est pas là. Il se trouve davantage dans les composants nécessaires à sa technologie. Car si l'utilisation par les constructeurs des puces Wi-Fi compatibles WiDi est de plus en plus importante (40 modèles de portables à l'heure actuelle environ), l'offre reste tout de même limitée. Certes, il est possible de changer la puce Wi-Fi de son portable pour un module Intel à moindres frais : un Centrino Advanced-N 6200 ou 6300 se trouve pour une trentaine d'euros sur le Net. Quant aux récepteurs à même de recevoir le signal, ils ne sont pour l'instant que 2 : les Push 2 TV de Netgear. Insuffisant pour démocratiser une technologie à notre sens, fusse-t-elle intéressante.

D'autant que de sérieux concurrents frappent à la porte de l'affichage sans-fil : HP, avec son Wireless TV Connect, en est l'exemple type. Cette solution, qui utilise probablement le WHDI (pour Wireless High Definition), n'est pas plus onéreuse que la solution Intel : elle est actuellement commercialisée pour 150 dollars, alors qu'il faut compter 90 euros pour la première version du Push 2 TV, tandis que le tarif de son successeur n'est pour le moment pas connu, mais forcément plus élevé. Et le Wireless TV Connect n'a aucun souci avec les contenus protégés....

Intel saura-t-il convaincre d'autres partenaires pour éviter que son WiDi ne suive le chemin du Wireless USB ? Possible, puisque D-Link prévoit également de sortir un récepteur compatible (aux Etats-Unis seulement) alors que certains constructeurs de tablettes pourraient s'inspirer de l'ExoPC, une tablette équipée d'un Atom et compatible WiDi. Mais de là à voir arriver des téléviseurs nativement compatibles WiDi, de l'eau aura probablement coulé sous les ponts. Affaire à suivre !
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