Sprint reprend donc les mêmes arguments que ceux émis par le département de la Justice américaine. Cette dernière enquête actuellement afin de savoir si cette acquisition est de nature à nuire à la concurrence sur le marché. Le département a déjà indiqué que ce rachat pourrait contribuer à « réduire la concurrence dans les services de télécommunications mobiles, augmenter les prix, réduire la qualité des services et proposer moins de choix et d'innovations aux millions de consommateurs américains ».
La direction de Sprint a donc fait le choix d'entrer en conflit contre AT&T. Susan Haller, vice-présidente chargée des dossiers juridiques de Sprint confirme compter « apporter notre savoir faire et nos ressources pour prouver que cette transaction est illégale ». L'opérateur espère donc montrer que cette opération nuira au marché et poussera les tarifs mobiles à la hausse. Reste à AT&T de répondre à ces attaques. Selon les rumeurs, ce dernier pourrait s'engager formellement à ne pas augmenter ses abonnements mobiles dans le futur.
En attendant, AT&T a déjà critiqué l'attitude de son concurrent en expliquant que Sprint était plus préoccupé par la préservation du nombre de ses clients plutôt que par l'évolution du marché mobile. Voilà qui promet...