L'Arcep rappelle aux opérateurs qu'il leur appartient « d'engager le déploiement de ces réseaux de nouvelle génération qui permettront, au cours des prochaines années, d'améliorer la performance et la qualité des services mobiles offerts aux utilisateurs sur l'ensemble du territoire ». L'autorité ajoute que chaque détenteur de fréquences doit remplir des obligations en matière d'aménagement du territoire et d'accueil des MVNO.
Pour rappel, Free Mobile n'avait pas été retenu lors de l'appel d'offres. Toutefois le régulateur avait précisé que : « Free bénéficiera d'un droit à l'itinérance dans la bande 800 MHz en zone de déploiement prioritaire dès lors que son réseau à 2,6 GHz aura atteint une couverture de 25 % de la population ». En effet, dans cette dernière bande (2,6 GHz), l'opérateur Free Mobile a déjà obtenu une licence pour une quantité de fréquences de 20 MHz duplex.
Free Mobile pourra donc signer des accords d'itinérance avec d'autres opérateurs. Quelques jours avant le lancement des offres Free Mobile, Stéphane Richard, le p-dg d'Orange avait d'ailleurs tendu la main à Xavier Niel, envisageant même la signature d'un tel accord d'itinérance. Reste à savoir si les récentes polémiques portant sur l'utilisation du réseau Orange par les abonnés Free Mobile joueront en la défaveur du nouvel arrivant.