La startup Ubiquitilink a mis au point un système permettant à des smartphones classiques de recevoir des signaux depuis l'espace. L'objectif de l'entreprise est de fournir une couverture réseau à la quasi-totalité de la planète.
La communication téléphone par satellite existe déjà, mais pour pouvoir en bénéficier, il faut posséder un appareil spécifique. Le problème, c'est que ce type de téléphone est généralement coûteux et encombrant. Au dernier MWC, la startup Ubiquitilink a présenté une technologie qui pourrait changer la donne.
Des satellites relayant les antennes-relais
En effet, d'après l'entreprise, la plupart des smartphones actuels possède en réalité la faculté de communiquer avec des satellites. Mais pour activer cette capacité, cela nécessite quelques ajustements logiciels. Car les téléphones récents tiennent compte du fonctionnement actuel des réseaux mobiles, en partant du principe que les antennes-relais ne peuvent être situées à plus de 30 km de l'appareil. En procédant aux modifications nécessaires, Ubiquitilink a prouvé qu'il était possible de se connecter via un signal satellite (en 2G).Néanmoins, pour que la communication puisse s'opérer, quelques critères doivent être respectés, notamment en ce qui concerne la bande radiofréquence et la longueur d'onde utilisées. De plus, les satellites doivent être en orbite basse, c'est-à-dire à environ 500 km au-dessus de la surface de la Terre.
Fournir des milliards de personnes en réseau mobile
Le but d'Ubiquitilink est de se servir d'engins présents dans l'espace pour améliorer la couverture réseau sur notre planète. Car d'après la société, aujourd'hui, seules 25 % des terres sont couvertes par des antennes-relais. Ce qui laisse des milliards de personnes sans la possibilité de communiquer, même en cas d'urgence.L'entreprise entend ainsi jouer un rôle majeur dans l'itinérance auprès des opérateurs mobiles, mais également offrir la possibilité à des milliards d'individus de contacter un service d'urgence gratuitement, où qu'ils se situent. Il faudra, pour cela, disposer d'au moins un millier de satellites en orbite basse.
Source : Android Police