7 pays européens accusent Google de manipuler ses utilisateurs pour contourner le RGPD

Bastien Contreras
Publié le 28 novembre 2018 à 12h49
data privacy protection des données rgpd clubic fotolia

Google est accusé par sept associations européennes de consommateurs de violer le RGPD. L'entreprise exploiterait certaines fonctionnalités des smartphones Android pour « espionner » ses utilisateurs.

Les sept pays à l'origine de la plainte sont la Norvège, la Suède, les Pays-Bas, la Pologne, la Grèce, la République tchèque et la Slovénie.

Enregistrer les données de localisation

Tout part d'une étude réalisée par l'organisation norvégienne des consommateurs. Celle-ci estime que Google a recours à des « techniques de manipulation », afin de pousser ses utilisateurs à accepter d'être suivis en permanence. Cela concernerait les détenteurs d'un smartphone Android, soit une grande majorité de consommateurs en Europe.

Concrètement, à travers des paramètres comme « Historique des positions » et « Activité web et applications », la firme aurait accès aux données de localisation des utilisateurs, et ce, « sans fondement juridique approprié ». Pour les plaignants, ces informations doivent demeurer privées, dans la mesure où l'entreprise pourrait déduire des déplacements habituels d'une personne ses croyances religieuses ou son orientation politique, ce qui est contraire au RGPD.

Mettre fin à cette pratique

De son côté, Google nie avoir recours à « des informations et un design trompeurs ». La société indique que l'historique des positions sert à « améliorer l'expérience Google », notamment dans les itinéraires de navigation. De plus, il est désactivé par défaut sous Android et il est possible de le mettre en pause. Dans ce cas, des données de localisation peuvent toujours être recueillies par le téléphone, mais la firme rappelle que ce fonctionnement est clairement indiqué sur l'appareil.

Malgré tout, les sept associations de consommateurs demandent l'ouverture d'une enquête contre Google et sa condamnation à une amende « dissuasive » pour faire cesser cette « filature secrète ». Une précision qui a sans doute pour objectif d'éviter une sanction dérisoire, comme celle dont l'entreprise pourrait faire l'objet en Russie.

Source : RTBF

Bastien Contreras
Par Bastien Contreras

Ingénieur télécom reconverti en rédacteur web. J'écris sur les high tech, les jeux vidéo, l'innovation... J'ai d'ailleurs été responsable d'accélérateur de startups ! Mais je vous réserve aussi d'autres surprises, que vous pourrez découvrir à travers mes articles... Et je suis là aussi si vous voulez parler actu sportive, notamment foot. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme du FIFA, mais ça fait plus mal aux jambes.

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Commentaires (2)
nikon561

“De plus, il est désactivé par défaut sous Android”

faux, je l’avait desactivé lorsque j’ai changé de telephone il y a plus d’un an (un galaxy S7), et a chaque MAJ de l’OS, il se reactive et je doit a nouveau e desactiver.
j’ai egalement restaurer les parametres d’usine il y a un mois et idem, l’historique de nav etait a nouveau activé.

Rumpelstiltskin

Un peut en rapport , j’arrête pas d’avoir la bannière de l’accord sur google.fr . J’ai beau tout désactiver et faire ok SA REVIENS TOUJOURS ! et évidemment tout est cocher pour être d’accord sur tout !

Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles