Selon les prévisions du World Economic Forum, les nouvelles technologies devraient créer plus d'emplois qu'elles n'en détruiront au cours des 4 prochaines années.
Avec les nombreux progrès technologiques de ces dernières années, nombreux sont ceux qui se posent la question du chômage lié à l'automatisation grandissante des tâches. Une récente étude pourrait venir cependant apaiser ces craintes.
Le monde du travail face à son plus grand défi
Selon les prévisions du World Economic Forum, l'automatisation des emplois devrait certes faire disparaître 75 millions de jobs d'ici l'année 2022, mais devrait surtout en créer 133 millions, soit un bénéfice net de 58 millions. Bien que ces prévisions puissent se révéler relativement rassurantes, il n'en reste pas moins qu'un problème demeure : les compétences requises afin d'exercer ces « nouveaux emplois ».Dans le cadre de leur rapport, les chercheurs du World Economic Forum ont ainsi contacté les dirigeants et services des ressources humaines de 313 des plus grandes entreprises du monde, représentant à elles seules pas moins de 15 millions de travailleurs répartis sur la planète. Des entreprises travaillant notamment dans le domaine de l'aérospatiale, la chaîne d'approvisionnement et le transport, les voyages, les services financiers, la santé, l'automobile, l'industrie, ou encore les services aux professionnels.
Suite à ces échanges, les chercheurs ont ainsi réussi à identifier quatre principaux moteurs de changement qui domineront d'ici à 2022 :
- L'internet mobile haut débit
- L'intelligence artificielle
- L'analyse de données
- Les technologies en rapport avec le « clouding »
Sur les 313 entreprises interrogées, plus de 85 % ont déclaré qu'elles développeront probablement leur utilisation de l'analyse de données d'ici 2022, une proportion que l'on retrouve également pour le domaine de l'internet mobile au travers des objets connectés notamment.
De nouvelles formations pour de nouvelles compétences
En plus de ces chiffres, la moitié des sociétés sondées ont déclaré que, si elles s'attendaient à ce que l'automatisation des tâches entraîne en effet une réduction de leurs effectifs à temps plein, 38 % d'entre elles s'attendent également à ce que l'invasion de la technologie au sein de leur entreprise entraîne la création de nouveaux postes.En conclusion de leur rapport, les chercheurs du World Economic Forum expliquent qu'afin de répondre à ces nouveaux besoins des entreprises, 54 % des employés actuels dans le monde auront besoin d'une formation « importante » afin d'améliorer leurs compétences, ou d'en acquérir de nouvelles afin de répondre aux prérogatives que leur imposera leur nouvel emploi.