De successeur en réalité, Microsoft Flight n'en a pas véritablement l'étoffe. Les équipes de développement de Redmond sont reparties d'une feuille blanche et l'ancien titre, référence absolue en matière de simulation PC aérienne n'a plus grand chose de commun avec ce simulateur de vol pour les foules. Pensez-donc, Microsoft Flight peut se piloter à la souris (l'avion suit les mouvements de votre réticule) ou pire avec une manette de jeu ! Simplifiée à l'extrême la phase de décollage d'un appareil n'a plus grand chose de commun avec la presque checklist qu'il fallait se concocter avec les précédentes versions.
Graphiquement alors que le dernier opus de Flight Simulator disposait d'un moteur DirectX 10, Microsoft Flight se contente d'un moteur graphique DirectX 9.0. Cela lui permet de tourner sur les configurations modestes encore sous Windows XP, certes. Mais force est de constater que le rendu s'il est correct n'a rien de bluffant ni de renversant particulièrement au niveau du terrain ou de la modélisation de l'eau pour ce que nous avons pu constater lors de cette démo. Quant aux vues proposées on en a deux : cockpit ou extérieur de l'appareil.
Pour ceux qui n'ont pas suivi l'actualité autour de Flight, ce futur jeu sera gratuit. Toutefois dans sa version de base téléchargeable sur les serveurs de Microsoft, on trouvera deux avions et un seul et unique environnement géographique. Microsoft prévoit d'enrichir le jeu selon un cycle mensuel (!) via des modules complémentaires qui seront bien évidemment payants. Microsoft recrute actuellement des beta testeurs pour apporter les dernières touches au jeu : rendez-vous ici pour vous inscrire ! La version finale du jeu est quant à elle attendue dans le courant du printemps.
Dernière précision de taille : ce qui faisait la force de Microsoft Flight Simulator, à savoir les modules complémentaires, est ici abandonné. Microsoft Flight sera donc logiquement incompatible avec tous les modules d'extension développés pour Microsoft Flight Simulator. De la même manière, l'éditeur ne prévoit pas de proposer un SDK. De fait, seul Microsoft pourra proposer des compléments pour son nouveau simulateur.