Ils sont parvenus à développer un modèle capable de stocker et de convertir la puissance produite par les mouvements, dans ce cas les pas, pour la réutiliser à des fins de chargement.
Cette basket intègre un système dans sa semelle qui convertit l'énergie pour faire fonctionner un appareil électronique interne. Par exemple, une marche à une cadence standard génère en moyenne une puissance d'un watt. Huit heures de marche sont ainsi nécessaires pour recharger votre smartphone et éviter qu'il n'ait plus de batterie au terme de votre promenade. La puissance générée dépend aussi du poids de l'utilisateur, de sa cadence et du poids qu'il transporte. Les marcheurs les plus rapides génèrent ainsi plus d'énergie.
La recharge des appareils s'effectue via un mini-port USB situé sur la basket. Il faut donc s'arrêter - et enlever la chaussure ? - pour recharger en partie le smartphone. La semelle s'avère particulièrement épaisse, mais ce n'est qu'un prototype, il faut le rappeler.
Le système auto-alimente aussi une puce électronique reliée en Bluetooth à une application Android dédiée. Cette dernière permet à l'utilisateur de connaître son nombre de pas, la température de ses pieds et sa géolocalisation, ainsi que l'état de recharge des batteries de ses appareils connectés.
Mais Vibram pense aussi que les capacités de recharge de sa basket pourront être encore plus utiles. Cette réserve d'énergie, alliée aux capacités continues de géolocalisation du système, pourrait aider les équipes d'urgences (du type pompiers ou Samu) à intervenir plus rapidement.
A terme, ce système devrait aussi utiliser l'énergie stockée pour produire de la chaleur, un avantage de taille pour les sportifs de l'extrême dans les climats très froids.
Vibram avait présenté sa toute première chaussure connectée en 2015. L'équipementier s'était à l'époque associé au fabricant chinois Lenovo pour concevoir une basket dotée d'un système de navigation GPS qui enregistrait les données des utilisateurs pour communiquer avec les appareils estampillés Lenovo.