Trois équipes universitaires ont développé des muscles artificiels capables de soulever 1 000 fois leur propre poids. Parmi elles, une équipe vient de l'Université de Bordeaux.
Leur objectif final est que les fibres utilisées dans leurs recherches interviennent dans la fabrication de membres prothétiques, de robots, d'exosquelettes ou encore dans la confection de vêtements.
Un principe commun aux trois équipes pour développer le muscle artificiel
Les trois équipes ont mené leurs travaux avec un principe identique : une substance enroulée peut s'étirer comme un muscle.L'équipe de l'Université du Texas est donc partie de cette base avant de comprendre que n'importe quel matériau, du type fil à coudre par exemple, peut créer une structure similaire à un muscle supportant bien plus de poids que le muscle d'un humain. L'équipe universitaire a mis au point ce faux muscle en fibre, en utilisant des matériaux peu coûteux, par exemple le bambou ou la soie.
L'équipe de l'université de Bordeaux a, quant à elle, fait l'usage de graphène et de polymère pour la création des fibres nécessaires au muscle artificiel.
Pour sa part, l'équipe sous la direction de Mehmet Kanik a développé un matériau qui s'enroule automatiquement. Elle a ensuite testé ces fibres sur un biceps artificiel miniature.
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Les chercheurs espèrent voir le système de ce muscle artificiel utilisé pour d'autres choses
Selon les chercheurs, le simple fait de tordre un matériau créant une structure ressemblant à un muscle peut être utilisé pour la création de vêtements concordant avec les conditions météorologiques.Ainsi, un textile tricoté avec des fibres peut réagir à l'humidité, en devenant plus poreux, et ferait varier son isolation.
De la même façon, tous espèrent que ces fibres développées pourront être utilisées dans la confection de robot, mais également lors de la fabrication d'exosquelette.
Source : New Scientist