D'après une récente étude, une majorité de consommateurs français envisagent d'acheter un smartphone reconditionné. Un chiffre en augmentation sur un an, mais qui ne masque pas le fait que le passage à l'acte reste encore largement minoritaire.
Recommerce, leader européen du reconditionnement de téléphone portable, a commandé une étude auprès de l'institut de sondages Kantar TNS. Celle-ci porte sur la perception par les Français de cette activité, consistant à donner une seconde vie aux appareils mobiles.
La motivation du prix
Premier constat : les consommateurs de l'Hexagone sont de plus en plus enclins à y recourir. 58 % des personnes interrogées déclarent en effet songer à acheter un smartphone reconditionné, contre 54 % il y a un an. Une manifestation d'intérêt plus prononcée chez les jeunes : elle s'exprime chez 63 % des 16-34 ans, contre 53 % chez les 50-65 ans.Parmi les individus tentés par cette expérience, un argument revient fréquemment : le prix, évoqué par 78 % d'entre eux. Mais la conscience écologique et sociale semble également gagner du terrain, puisque 43 % affirment être motivés par l'idée de « favoriser le recyclage et le réemploi », soit 8 % de plus qu'en 2019.
De même, un autre indicateur connaît une croissance significative : le nombre de consommateurs souhaitant acheter un smartphone reconditionné dès cette année. Il représente 12 % des sondés, soit deux fois plus que l'an passé.
À peine plus d'un Français sur quatre a déjà fait confiance au reconditionnement
Cependant, ce chiffre permet de mesurer le décalage entre l'intention et l'acte. Pour aller plus loin, seuls 26 % des individus interrogés déclarent avoir déjà franchi le pas de l'achat d'un téléphone de seconde main.Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette hésitation au moment de passer à l'acte. 38 % des non-intéressés par le reconditionnement affirment simplement préférer disposer d'un téléphone neuf, et un tiers d'entre eux déclarent avoir des doutes quant à la durée de vie du produit. Enfin, 30 % des personnes non convaincues mettent en avant le manque de confiance envers le vendeur. Voilà donc certainement une piste d'amélioration pour les acteurs du marché.
Source : LSA