Le Google Nexus 4 est une proche variante du LG Optimus G, qui prend en charge la 4G. Il n'est donc pas étonnant qu'ils abritent sensiblement la même carte mère, et donc sensiblement les mêmes composants, pour de simples raisons d'économies d'échelle.
Un processeur et un modem indissociables
Mais pourquoi LG a-t-il maintenu une partie seulement des composants 4G, c'est-à-dire le modem et le transceiver mais pas les amplificateurs de signal, comme nous le relations dans nos précédents articles ?Car « la puissante puce Qualcomm Snapdragon des Optimus G et Nexus 4 n'est disponible qu'en lot avec processeur et modem », a expliqué LG au site Internet anglophone TechRadar, « ils ne peuvent être implantés séparément ». L'histoire ne dit pas s'il s'agit d'une limitation technique ou d'une décision commerciale de Qualcomm.
De simples amplificateurs de signal pour segmenter le marché
LG explique à son tour que la connectivité d'un terminal ne dépend pas seulement du modem, mais aussi de composants tels que des amplificateurs et filtres de signal. Ces derniers ne sont pas fournis par Qualcomm, ce qui explique que les fabricants puissent s'en passer.Notons à ce sujet que LG n'évoque pas l'impact de l'absence de ces amplificateurs sur le coût, il élude la question. Et pour cause, comparé à celui du SoC, du modem et de bien d'autres composants majeurs (écran, mémoire, batterie), le coût de ces composants élémentaires est indéniablement négligeable. Ce n'est en aucun cas leur absence qui permet à Google de casser les prix au point de bouleverser le marché (le haut de gamme ramené à 350 euros). Elle lui sert à préserver ses partenaires, les nombreux fabricants de smartphones et tablettes Android, en leur laissant une longueur d'avance. Mais pour combien de temps encore ?