Pour Y.H. Lee, il n'y a pas de problème dans l'utilisation du plastique pour les coques de ses smartphones : souvent critiqué pour la proximité de certains de ses appareils avec ceux d'Apple, le Sud-Coréen n'a pas envie de marcher dans les traces de son concurrent en ce qui concerne les matériaux utilisés pour ses terminaux. Pas de verre ou de métal pour le Galaxy S IV : le plastique fera une fois encore l'affaire.
Pour Samsung, il ne s'agit pas seulement d'une question d'esthétique, mais également de facilité de production : la firme entendre produire encore une fois une très grande quantité de terminaux - on parle de 100 millions d'unités pour son nouveau vaisseau amiral - et le plastique apparaît comme un bon compromis entre solidité et vitesse de fabrication. Par ailleurs, la coque arrière encaisse mieux les chocs de par sa souplesse, et peut être rapidement détachée pour permettre à l'utilisateur d'accéder à la batterie.
La démarche du sud-coréen peut étonner à l'heure où la dimension esthétique des terminaux mobiles à tendance à s'orienter vers une dimension « luxe » pour apporter un plus au produit. Néanmoins, à la vue des soucis rencontrés par Apple dans ses chaînes de production de l'iPhone 5, dont le revêtement arrière se raye tellement aisément que les terminaux sortent des usines déjà abîmés, on ne peut nier que la stratégie de Samsung a du sens.