© Pierre Crochart pour Clubic
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Xiaomi ne lève pas le pied. Après la sortie successive de smartphones d’exception en ce début d’année, le désormais troisième plus gros constructeur au monde continue d’épaissir son catalogue. Aujourd’hui, au tour du Redmi K40 de se frayer un chemin jusqu’à l’Hexagone. Vous l’aurez deviné, ce smartphone présenté en Chine en février passe pour l’occasion sous le pavillon de POCO.

On pourrait d’ailleurs dire que le POCO F3 perpétue avec justesse la philosophie initiale de POCO. On s’en souvient comme si c’était hier : les POCO F1 et POCO F2 s’évertuaient à proposer le meilleur hardware possible tout en tirant le prix vers le bas.

Ce nouveau modèle fait honneur à la tradition, et nous offre pour 369,90€ un rapport qualité-prix comme seul Xiaomi et ses filiales semblent en mesure d’en offrir en 2021.

Vous l’aurez compris, vous vous apprêtez à lire un test particulièrement laudatif.

Les plus
  • Design agréable
  • Écran quasi parfait…
  • Des performances explosives !
  • Son stéréo de qualité
  • Bonne autonomie (même à 120 Hz)
  • Recharge très rapide
  • Le rapport qualité-prix
Les moins
  • Toujours beaucoup d’applis préinstallées
  • … après réglages
  • Partie photo en retrait
  • (pas de prise jack ni de port SD)

POCO F3 : la fiche technique

Le POCO F3 est un smartphone compatible 5G doté d’une fiche technique très alléchant. Lancé à 70€ de plus que le POCO X3 Pro, il peut se targuer de specs beaucoup plus alléchantes. Sans parler d’un design beaucoup plus avenant.

Fiche technique Poco F3

Résumé
Taille de l'écran6.67 pouces
Taux de rafraîchissement120Hz
Mémoire interne128 Go, 256 Go
Mémoire vive (RAM)6 Go, 8 Go
Capacité de la batterie4520 mAh
Charge rapideOui
Définition du / des capteur(s) arrière48 Mpx, 8 Mpx, 5 Mpx
Caractéristiques techniques
Système d'exploitationAndroid
Version du système d'exploitationAndroid 11
Surcouche AndroidMIUI 12
Assistant vocalGoogle Assistant
Affichage
Taille de l'écran6.67 pouces
Type d'écranAMOLED
Définition de l'écran1080 x 2400 pixels
Taux de rafraîchissement120Hz
Densité de pixels395 DPI
Écran HDROui
Mémoire
Mémoire interne128 Go, 256 Go
Stockage extensibleNon
Performance
ProcesseurSnapdragon 870 5G
Finesse de gravure7nm
Nombre de cœurs CPUOcta-Core
Fréquence CPU3.2GHz
GPUAdreno 650
Mémoire vive (RAM)6 Go, 8 Go
Batterie
Capacité de la batterie4520 mAh
Batterie amovibleNon
Recharge sans-filNon
Charge rapideOui
Puissance de la charge rapide33W
Appareil Photo
Nombre de caméras (avant & arrière)4
Définition du / des capteur(s) arrière48 Mpx, 8 Mpx, 5 Mpx
Définition du / des capteur(s) avant20 Mpx
Enregistrement vidéo4K@30fps, 1080p@30/60/120/240/960fps
Stabilisateur caméraNumérique
Flash arrièreLED
Flash FrontalNon
Taille des photosites objectifs arrière0.8 µm, 1.12 µm
Taille des photosites objectifs frontaux0.8 µm
Ouverture objectif photo arrièresf/1.8, f/2.2, f/2.4
Ouverture objectif photo frontauxf/2.5
Réseau
Carte(s) SIM compatible(s)Nano-SIM
Compatible double SIMOui
Compatible 5GOui
Compatible VoLTEOui
Connectivité
Wi-FiWi-Fi 6 (ax)
Bluetooth5.1
NFCOui
GPSOui
InfrarougeOui
Equipement
Type de connecteurUSB Type-C
Lecteur biométrique à empreinte digitaleOui
Capteur de reconnaissance facialeReconnaissance faciale 2D
AcceleromètreOui
GyroscopeOui
Capteur de lumière ambianteOui
Prise JackNon
Nombre de haut-parleurs2
Caractéristiques physiques
Hauteur163.7mm
Largeur76.4mm
Epaisseur7.8mm
Poids196g
Débit d’Absorption Spécifique (DAS)
DAS tête0.60 W/kg
DAS tronc0.84 W/kg

Processeur dernier cri, écran AMOLED 120 Hz, batterie généreuse, haut-parleurs stéréo et certification IP53. Il ne manque pas grand-chose au POCO F3 pour faire un sans faute. Une prise jack aurait été la bienvenue, évidemment, mais le nouvel appareil siglé POCO ne nous paraît finalement en retrait que sur la partie photo — moins musclée que sur le F2 Pro de l’an passé.

© Pierre Crochart pour Clubic

Le F3 est livré avec un chargeur 33W, un câble USB-A vers USB-C, un adaptateur USB-C vers jack 3.5 mm et une coque de protection souple en silicone.

Design : un smartphone fin, agréable à prendre en main

Le POCO F3 n’a absolument rien à voir avec le X3 Pro en termes d’esthétique. Là où ce dernier était d’une épaisseur désagréable et très lourd, le dernier-né se laisse saisir confortablement. Même à une main — pour peu qu’elles soient grandes.

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Loin de nous l’idée de le qualifier de «compact». Mais reconnaissons-lui une certaine finesse et un poids sous les 200 grammes qui lui permettent de se faire oublier.

Pour ce qui est de l’esthétique pure, nous trouvons-le POCO F3 plutôt flatteur. Même si le dos en verre noir de notre exemplaire de test attrape méchamment les traces de doigts.

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Son bloc d’appareil photo, logé dans l’angle supérieur gauche, est assez joli et rappelle celui du Xiaomi Mi 11. En plus allongé. Par chance, celui-ci dépasse très peu du châssis, et ne cause donc pas d’instabilité lorsque le smartphone repose à plat.

À l’avant, l’écran du POCO F3 est plat, et n’est pas handicapé par des bordures épaisses. Mieux : la découpe centrale qui cache l’appareil photo avant est extrêmement petite.

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Le POCO F3 dispose de deux haut-parleurs, situés sur les tranches supérieure et inférieure du téléphone. Les boutons sont intégrés, comme d’habitude, sur la tranche droite. Précisons d’ailleurs que nous n’avons pas affaire à un capteur d’empreintes sous l’écran, mais latéral. Il s’agit en réalité du bouton de mise sous tension, à activer avec son pouce (droitier) ou son index (gaucher).

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Écran : on frôle la perfection

Avec sa définition Full HD+, l’écran AMOLED du POCO F3 offre de belles images. Compatible HDR10+ et, surtout, 120 Hz, il est aussi très fluide et réactif (échantillonnage tactile 360 Hz). Précisons néanmoins que cet écran ne propose pas de fréquence variable. Si vous optez pour 120 Hz, il faudra en assumer les conséquences sur la batterie. Mais rassurez-vous, l’autonomie reste excellente (nous y reviendrons).

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Grâce à notre sonde X-Rite iDisplay Pro et le logiciel Calman Ultimate, nous avons effectué de nombreuses mesures sur la dalle du smartphone. Nous apprenons notamment que sa luminosité maximum pointe à 500 nits. Voilà un petit défaut qu’il nous faut pointer : en plein soleil, vous aurez peut-être quelques difficultés à distinguer correctement ce qui se passe à l’écran.

Côté colorimétrie en revanche, le POCO F3 régale. Pour peu qu’on choisisse le meilleur «Schéma de couleurs», comme l’interface MIUI aime à l’appeler. Par défaut, on obtient comme d’habitude une image beaucoup trop froide (7105K d’après notre sonde). À part le mode «Naturel» qui nous rapproche de notre cible idéale de 6500K, nous recommandons l’usage du schéma «Amélioré», disponible sous l’onglet «Avancé». Ici encore, nous retrouvons beaucoup trop de bleu dans la courbe RGB. Mais nous avons accès à des réglages fins qui nous permettent d’obtenir des réglages presque parfaits.

Avec une température de 6542K, une couverture à 100% des espaces sRGB et DCI-P3 et un delta E à 3,16, nous sommes pleinement satisfaits de la prestation de l’écran du POCO F3. Dommage que le commun des mortels ne puisse obtenir la même chose sans sonde colorimétrique. Quoi qu’il en soit, retenez que de réduire la quantité de bleu et de rouge dans les réglages vous permet de récupérer un blanc plus neutre que par défaut.

Enfin, la diagonale de 6,67" nous offre une surface d’affichage largement suffisante pour profiter aussi bien d’une série, d’un long article ou d’un jeu vidéo.

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Audio : un son de qualité

Avec ses deux haut-parleurs (presque) symétriques, le POCO F3 envoie du lourd. C’est que Xiaomi soigne particulièrement sa copie depuis un an sur la partie audio.

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Puissants et relativement précis, ils s’assurent d’éviter à tout prix la saturation. Rappelons aussi qu’ils sont certifiés Dolby Atmos, et offrent donc une spatialisation étonnante, notamment en jeu.

Bien sûr, les graves mériteraient d’être plus amples. Mais on se satisfait une nouvelle fois d’un tel rendu sur un smartphone vendu moins de 400€.

On regrette bien sûr l’absence de prise jack, mais le POCO F3 ne manque de rien en termes de codecs haute définition pour de la lecture sans-fil.

Performances : diaboliquement rapide

Autant l’écrire : le Snapdragon 870 est plus puissant que le Snapdragon 865+ qui équipait, l’an dernier, les smartphones Android ultra haut de gamme. De quoi vous laisser imaginer de quoi est capable ce chipset, dont le processeur peut grimper jusqu’à 3,2 GHz.

Sur notre batterie de tests habituels, le POCO F3 s’en sort admirablement bien. Cumulant plus de 660 000 points sur AnTuTu, il se rapproche de certains smartphones équipés d’un Snapdragon 888 — le SoC ultra haut de gamme de cette année. Le processeur nous donne aussi entière satisfaction avec près de 1000 points sur les tâches monocoeur et 3300 sur les tests en multicœur.

Sur des tâches purement graphiques, le 870 de Qualcomm se montre logiquement plus limité que son SoC haut de gamme. Mais il permet néanmoins de profiter de gros titres comme Genshin Impact en Élevé à 30 images par seconde ou en Moyen à 60 images par seconde. On remarque aussi que la chauffe est très modérée, même après de longues sessions de jeu ou de benchmarks.

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Bref : un vrai cador. Et surtout un niveau de performances rarement (voire jamais) atteint sur un «simple» smartphone du milieu de gamme. Vraiment, POCO frappe un énorme coup avec son F3.

Logiciel : une interface encore chargée en bloatwares

Livré avec Android 11 et l’interface MIUI retravaillée à la sauce POCO, le F3 se dote de la mise à jour de sécurité d’avril 2021. Il est capable de lire les contenus protégés par un DRM Widevine L1. Comme tous les smartphones Xiaomi, il sera mis à jour pendant 2 ans maximum.

MIUI a fait du chemin depuis ses débuts, et figure aujourd’hui parmi les surcouches constructeurs les plus personnalisables du marché. Ce smartphone ne fait pas exception à la formule, et offre toute la ribambelle habituelle d’options et de réglages pour façonner son expérience à sa convenance. Qu’il s’agisse du mode sombre intégral, de la navigation gestuelle ou de différents modes d’affichage du panneau de raccourcis / notifications.

Mais nos reproches à son encontre sont toujours les mêmes : Xiaomi est toujours beaucoup trop gourmand en ce qui concerne ses bloatwares — ses applications préinstallées. Nous en avons dénombré 13, allant des traditionnels Facebook et eBay à d’obscurs jeux mobiles. Heureusement, on peut facilement les désinstaller (et en lot, s’il vous plait). Pendant notre test, nous n’avons jamais été confrontés à la moindre publicité, comme cela peut parfois être le cas sur les smartphones d’entrée ou milieu de gamme (notamment pendant les «analyses antivirus» après l’installation d’un fichier APK).

Prenons un instant pour dire tout le bien que nous pensons du moteur de vibrations du POCO F3. Doté du même modèle, ou au moins d’un s’en rapprochant, que le Xiaomi Mi 11, le smartphone offre des retours haptiques d’une précision rare sinon inexistante sur cette gamme de prix. Il s’agit de vibrations très précises, voire subtiles, qui accompagnent à merveille nos différentes interactions avec le smartphone.

Autonomie : fluide, et endurant !

On l’abordait plus haut : le POCO F3 ne fait pas usage d’une fréquence de rafraîchissement adaptative pour amoindrir la charge énergétique induite par l’écran 120 Hz. Soit vous optez pour cette fréquence, soit vous restez à 60 Hz.

Nous avons pris le pari de rester à 120 Hz, car nous apprécions ce surplus de fluidité et que cet écran ultra fluide figure parmi les points forts du F3. Et nous ne sommes pas déçus du voyage ! Au contraire, le smartphone nous a étonnés. Avec sa batterie de 4520 mAh, le POCO F3 nous est resté fidèle pendant plus de 32 heures malgré 6h de temps d’écran. Cela correspond grosso modo à deux journées d’utilisation ; réparties entre des conversations sur les réseaux, de la navigation, l’écoute de podcasts ou le visionnage de vidéos, et une grosse demi-heure de jeu vidéo.

C’est très confortable. Et bien entendu encore améliorable en restant à 60 Hz et en jouant avec les différentes options d’économie d’énergie, que nous n’utilisons pas pendant nos tests.

En ce qui concerne la recharge, le bloc secteur 33W permet de recharger entièrement son smartphone en 45 minutes. Après 30 minutes, vous aurez déjà récupéré 73% d’autonomie. Rappelons que le POCO F3 n’est pas compatible avec la recharge sans-fil.

© Pierre Crochart pour Clubic

Photographie : un bon élève, surtout au grand-angle

On arrive au chapitre qui doit censément montrer les limites du POCO F3. C’est que, techniquement, le smartphone ne peut pas se targuer d’arborer les derniers capteurs photo à la mode. Ici, on retrouve plutôt des modèles de l’an dernier.

Dans le détail, nous avons donc affaire à un grand-angle de 48 mégapixels (1/2.0" ; ƒ/1.79 ; pixels de 0,8 µm ou 1,6 µm avec pixel binning), un ultra grand-angle de 8 mégapixels (ƒ/2.2, FOV 119°) et un télémacro 5 mégapixels (ƒ/2.4, AF). À l’avant, dans le poinçon central, se cache un capteur 20 mégapixels (ƒ/2.45).

© Pierre Crochart pour Clubic

Grand-angle : des photos bien exposées

Le capteur Sony de 48 mégapixels est bien connu. On l’a déjà retrouvé à l’arrière d’un certain nombre d’autres smartphones par le passé. Et il va sans dire que Xiaomi a fait de grands progrès du côté du traitement de l’image.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Au grand-angle, on obtient des photographies bien exposées, au contraste juste et aux couleurs réalistes. On regrette simplement que le piqué ne soit pas meilleur. À y regarder de près, on voit que les détails manquent de finesse, et qu'il semble y avoir une pointe de rouge en trop dans les hautes lumières.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Plus embêtant, nous avons été confrontés à quelques petits soucis de mise au point. Sur la première image, par exemple, vous verrez que le point a été fait devant moi, et pas au fond. Même chose en dessous, dans notre habituel scénario « HDR ». La majorité de l’image est floue. Peut-être cela est-il causé par la pluie qui perturbe la lisibilité du capteur. Toujours est-il que ce petit impair devrait pouvoir être corrigé sans mal par Xiaomi via une mise à jour si ce n’est pas notre exemplaire de test qui est en cause.

HDR Off / HDR On © Pierre Crochart pour Clubic

Ultra grand-angle : une image trop froide

On a l’habitude des capteurs ultra grand-angle à faible définition. Surtout sur ce segment de prix. Aussi on ne s’étonne pas vraiment de la moindre qualité des clichés. D’ailleurs, on pourrait même dire l’inverse : qu’en regard de ses seuls 8 mégapixels, il offre des images plutôt intéressantes.

© Pierre Crochart pour Clubic
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En effet le contraste est très bon, et les couleurs justes. Du moins si l’on écarte la balance des blancs, qui tire beaucoup trop vers le bleu et se démarque donc beaucoup de la justesse du module principal en la matière.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Dans des scénarios à la dynamique très marquée, ce capteur fait moins d’efforts pour rééquilibrer l’histogramme. Les hautes lumières sont mieux mises en valeur, mais les ombres restent sous-exposées. On observe également, comme sur le grand-angle, une mise au point aléatoire.

HDR Off / HDR On © Pierre Crochart pour Clubic

Zoom : un manque de finesse flagrant

Le POCO F3 ne dispose pas d’un téléobjectif. En lieu et place, il utilise son capteur principal (48 mégapixels) pour « zoomer » dans l’image. Mais là où la concurrence fait parfois la même chose, elle le fait le plus souvent avec des capteurs mieux définis. 

Zoom 2x © Pierre Crochart pour Clubic
Zoom 12x © Pierre Crochart pour Clubic

Ici, et même en zoom 2x, on voit déjà que le vernis s’écaille. L’image paraît grossière et manque de piqué. On conserve en revanche — et logiquement — les caractéristiques colorimétriques des photos au grand-angle.

Zoom 2x © Pierre Crochart pour Clubic
Zoom 12x © Pierre Crochart pour Clubic

Notez qu’il est techniquement possible de pousser jusqu’à un zoom 12x. Bien entendu, les photos sont dans ce cas de figure de très mauvaise qualité.

Zoom 2x © Pierre Crochart pour Clubic
Zoom 12x © Pierre Crochart pour Clubic

Portrait & macro : peut le plus comme le moins

Le POCO F3 reprend la même philosophie que n’importe quel smartphone Xiaomi en matière de portrait. Sur un sujet humain, on récupère une image très contrastée et légèrement désaturée pour un effet « dramatique ».

© Pierre Crochart pour Clubic

Le détourage est efficace, même si l’on remarque ça et là quelques petites erreurs d’appréciation. On peut bien entendu régler la profondeur de champ pendant la prise (mais pas après).

© Pierre Crochart pour Clubic

Sur un animal, les résultats sont très flatteurs. Avec une belle emphase sur le pelage de notre chère Simone. Sur notre habituelle fontaine, la distance empêche sans doute le capteur de détourer au mieux son sujet. Mais d’une manière générale, on peut considérer que le POCO F3 est un portraitiste efficace.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Le capteur photo avant, de 20 mégapixels, souffre de quelques soucis de mise au point, mais aussi d’un excès de lissage sur le visage.

© Pierre Crochart pour Clubic

En macro, le F3 reprend la même philosophie que le Xiaomi Mi 11. Il ne s’agit pas d’un banal capteur macro, mais d’un télémacro. Doté d’un autofocus, de surcroît. Ainsi, et même en dépit d’une très faible définition, il offre de belles images.

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Nuit : des photos très bruitées

Sur le papier, le POCO F3 n’a pas vraiment ce qu’il faut pour capturer des photos de qualité en basse luminosité. Des capteurs trop petits, une ouverture pas assez généreuse, l’absence de stabilisation optique… 

Ultra grand-angle : Auto / Nuit © Pierre Crochart pour Clubic

En intérieur, le résultat n’est pas si mal. Même à l’ultra grand-angle. Bien entendu, le mode nuit permet d’améliorer l’exposition et de réduire (un peu) le bruit dans l’image. 

Grand-angle : Auto / Nuit © Pierre Crochart pour Clubic

Le grand-angle a un comportement étrange en intérieur. Observez cette teinte rouge avant que l’on passe en mode nuit.

De nuit et en extérieur, l’ultra grand-angle est totalement dans les choux. Incapable de faire le point correctement, il fait aussi apparaître de vilains artefacts dans le ciel, notamment.

Ultra grand-angle : Auto / Nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Grand-angle : Auto / Nuit © Pierre Crochart pour Clubic

Le grand-angle est certes capable de mieux exposer la scène, mais le bruit demeure très présent et ruine la qualité générale de la photo.

Ultra grand-angle : Auto / Nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Grand-angle : Auto / Nuit © Pierre Crochart pour Clubic

Vidéo : une stabilisation correcte

Le POCO F3 peut filmer jusqu’en 4K à 30 images par seconde. Mais uniquement via le grand-angle. L’ultrawide doit se contenter d’un 1080p60 au maximum.

La qualité de l’image n’est pas toujours idéale, mais la stabilisation est plutôt bonne en dépit de l’absence d’OIS. 

Xiaomi POCO F3 : l’avis de Clubic

Conclusion
Note générale
9 / 10

Impressionnant. S’il ne devait rester qu’un mot au terme de notre moment passé avec le POCO F3, nous choisirions celui-ci.

Presque imbattable, au même prix, sur la qualité de son écran, la vélocité de son processeur et l’autonomie qu’il parvient à conserver malgré une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz, le F3 n’entame notre enthousiasme qu’à la marge, avec ses capteurs photo secondaire et tertiaire.

Les plus pointilleux trouveraient sans doute à redire quant à l’absence de port jack ou l’incompatibilité à la recharge sans-fil. Mais il faut se souvenir que le POCO F3 est vendu 369€. Et qu’à se tarif-là, on a rarement vu un smartphone aussi ambitieux.

Les plus
  • Design agréable
  • Écran quasi parfait…
  • Des performances explosives !
  • Son stéréo de qualité
  • Bonne autonomie (même à 120 Hz)
  • Recharge très rapide
  • Le rapport qualité-prix
Les moins
  • Toujours beaucoup d’applis préinstallées
  • … après réglages
  • Partie photo en retrait
  • (pas de prise jack ni de port SD)
Sous-notes
Design
8
Écran
8
Performances
10
Autonomie
9
Photographie
7

Test réalisé sur un smartphone prêté par le constructeur.

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