Fidèle à son habitude, realme enchaîne à un rythme soutenu les annonces de smartphones. Avec le GT Neo2, le constructeur s’intéresse plus que jamais au segment premium à prix contenu. En d’autres termes, le GT Neo2 est ce qu’il est convenu d’appeler un flagship killer : un smartphone très qualitatif vendu de deux à trois fois moins cher qu’un modèle haut de gamme.
- Performances globales
- Ecran
- Autonomie
- Charge rapide
- Qualité de construction
- Pas de charge à induction
- Pas de certification IP
- Photographie moyenne
Il faut dire qu’avec un prix débutant à 469 € (369€ en période de lancement), le GT Neo2 a de quoi attirer l’attention des utilisateurs exigeants. Surtout lorsque l’on sait qu’il dispose d’un écran AMOLED 120 Hz, d’une batterie de 5000 mAh et d’un mécanisme de charge ultra rapide.
Faut-il pour autant craquer pour le GT Neo2 ? Pour le savoir, nous l’avons testé de fond en comble.
Fiche technique realme GT Neo2
Taille de l'écran | 6.62 pouces |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Mémoire interne | 256 Go |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Capacité de la batterie | 5000 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 64 + 8 + 2 |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | 11 |
Surcouche Android | realmeUI 2.0 |
Assistant vocal | Google assistant |
Taille de l'écran | 6.62 pouces |
Type d'écran | AMOLED |
Définition de l'écran | 1080 x 2400 |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Densité de pixels | 398 |
Écran HDR | Oui |
Mémoire interne | 256 Go |
Stockage extensible | Non |
Processeur | Snapdragon 870 5G |
Finesse de gravure | 7nm |
Nombre de cœurs CPU | 8 |
GPU | Adreno 650 |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Capacité de la batterie | 5000 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Non |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 65W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 1 + 3 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 64 + 8 + 2 |
Définition du / des capteur(s) avant | 16 |
Enregistrement vidéo | oui |
Stabilisateur caméra | Numérique |
Flash arrière | Dual-LED |
Flash Frontal | Non |
Taille des photosites objectifs arrière | 0.8 µm 1.12 µm NC |
Taille des photosites objectifs frontaux | 1 µm |
Ouverture objectif photo arrières | f/1.8 f/2.3 f/2.4 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2.5 |
Zoom Optique | 2x |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | a/b/g/n/ac/6 |
Bluetooth | 5.1 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Infrarouge | Non |
Type de connecteur | USB-C |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Reconnaissance faciale 2D |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Non |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Hauteur | 162.9m |
Largeur | 75.8m |
Epaisseur | 9m |
Poids | 199.8g |
Certification IP | non |
Design : des efforts appréciés
Même s’il ne renouvelle pas le genre, le Neo2 GT a le mérite de proposer un peu d’originalité. Qu’on ne se méprenne pas : il s’agit avant tout d’un smartphone classique, mais l’emploi de matériaux premium et de coloris peu vus apportent un peu de fraîcheur dans un univers plutôt uniforme.
Côté face, rien de bouleversant. L’écran occupe l’immense majorité de l’espace disponible. Il est entouré de fines bordures noires, assez discrètes pour se faire rapidement oublier. Le Neo2 GT héberge sous sa dalle AMOLED un lecteur d’empreintes digitales optique que nous jugeons fiable et performant. La caméra frontale prend place dans un poinçon logé en son coin supérieur gauche.
Le châssis du GT Neo2 est fait de métal de bonne qualité. Sans surprise, il héberge les touches de contrôle du son sur le flanc gauche et celle de mise sous tension à droite. La face inférieure regroupe des perforations afin de laisser passer le son, un tiroir pour cartes nanoSIM et le désormais traditionnel connecteur USB-C. L’antique sortie audio Jack 3,5 mm est aux abonnés absents, ce qui désespérera les amateurs de vieilleries.
La face arrière est quant à elle recouverte d’une feuille de verre protégeant un revêtement aux reflets agréables. Nous avons reçu pour ce test la version verte, dont la particularité est d’être traversée par deux bandes noires brillantes. La plus épaisse affiche à sa base le nom de la marque. La plus fine répète à l’envi le mantra maison « dare to leap » (que l’on peut traduire par « osez franchir le pas » ou « osez vous lancer »).
Décrit comme cela, ce design peut faire froid dans le dos, surtout lorsqu’on se souvient de ce que le constructeur avait fait avec les realme 8 et realme 8 Pro… En fait, le résultat s'avère réussi, voire même très réussi. Et pour tout dire, nous avons eu plaisir à prendre l’appareil en main pour ce test. Le toucher soyeux de la surface de verre s’avère à la fois agréable et surtout totalement insensible aux traces de doigts.
La caméra dorsale adopte le désormais classique domino légèrement protubérant. La prise en main s’avère confortable et les touches mécaniques tombent bien sous les doigts, même si le GT Neo2 est un poil trop grand pour être manipulé d’une seule main.
Composé de matériaux qualitatifs et disposant d’une excellente finition, le GT Neo2 est un produit agréable et que l’on aura plaisir à utiliser quotidiennement. Si la version verte (tirant élégamment sur le jaune) ne passe pas inaperçue, on pourra opter pour la déclinaison bleue aux magnifiques reflets colorés ou pour le noir plus classique. On pourrait presque parler de sans-faute si le GT Neo2 bénéficiait d’une certification IP… mais on ne peut pas tout avoir !
Écran : comme un (très) grand
L’écran du GT Neo2 est constitué d’une dalle AMOLED de 6,62’’ de diagonale affichant 1080 x 2400 pixels et couvre 92,6 % de la face avant. Realme précise qu’elle utilise un nouveau matériel luminescent baptisé E4. En d’autres termes, il s’agit de la dernière génération d’écrans que Samsung destine à ses clients autres qu’Apple et Samsung Mobile. La Pomme bénéficie de dalles LPTO tandis que le coréen se réserve les dalles de la série M, positionnées en haut de gamme.
Concrètement, cet écran produit une image dont la luminosité peut atteindre 1300 nits maxi, soit en plein soleil si le réglage automatique de l’intensité lumineuse est activé. La fréquence de rafraîchissement monte à 120 Hz et assure un affichage d’une grande fluidité. Afin d’économiser la batterie, realme a eu l’excellente idée de proposer un mode d’ajustement dynamique du rafraîchissement, activé par défaut.
La fidélité colorimétrique est au rendez-vous à condition d’ajuster un peu les paramètres. Par défaut, les couleurs sont un peu boostées afin de rendre l’image plus flatteuse à l’œil (notamment en vidéo). On peut corriger cela en passant du mode « vive » à « doux », à notre avis plus proche de la réalité. Au besoin, on pourra aussi ajuster le point blanc afin de rendre l’affichage plus froid ou plus chaud selon ses goûts.
La certification HDR10+ autorise aux contenus compatibles d’exprimer leur potentiel. Les autres pourront tirer parti des optimisations apportées par le moteur d’affichage O1 Ultra Vision (amélioration de l’affichage pour les contenus en baisse définition et simulation HDR).
Qu’il s’agisse d’images fixes ou animées, le GT Neo2 satisfera son possesseur par la qualité de son affichage. On apprécie la très bonne fluidité de l’affichage et le contraste très satisfaisant fourni par la dalle E4.
Audio : dans la moyenne, sans plus
L’audio interne se compose de deux haut-parleurs : l’un se trouve à la base du smartphone tandis que l’autre prend place sur la partie haute (il fait aussi office d’écouteur téléphonique). On ne se faisait pas trop d’illusion sur la qualité sonore globale, le faible volume dédié aux haut-parleurs dans un smartphone aussi fin ne permettant pas de réaliser des miracles.
Si les basses sont sans surprises sous-représentées, elles ne sont pas totalement inexistantes. Les médiums sont clairs et les hautes fréquences se montrent un peu trop envahissantes à notre goût. Le résultat ne ravira pas un mélomane, mais reste écoutable dans le cadre d’un usage traditionnel (podcasts, courtes vidéos, etc).
La spatialisation de la scène n’est elle non plus pas extraordinaire, mais est-ce véritablement un problème sur ce type d’appareil ? Nous n’en sommes pas sûrs. Enfin, l’absence de sortie audio jack force à passer par un adaptateur USB-C ou par des écouteurs Bluetooth.
Si le GT Neo2 ne brille pas de façon exceptionnelle par la qualité de l’audio interne, il n’a pas non plus à en avoir honte. Il reste dans la bonne moyenne de ce que peut produire la concurrence sur un produit aussi peu épais.
De bonnes performances, notamment en jeu
Le GT Neo2 est construit autour d’un Snapdragon 870 5G. Nous avons déjà croisé ce SoC, conçu pour fournir un point d’entrée abordable dans la gamme premium de Qualcomm. Pour le concevoir, le fondeur n’a pas réinventé la poudre puisqu’il s’agit avant tout d’une version mise à jour du Snapdragon 865, star de l’année dernière.
Il est assisté par un circuit graphique Adreno 650 et 12 Go de mémoire de travail. Enfin, le stockage interne se compose de 256 Go de mémoire Flash UFS 3.1 sans possibilité d’extension.
En théorie, ces caractéristiques techniques laissent présager de très bonnes performances. C’est ce que confirment nos tests. Avec un score de 729 660 points au benchmark Antutu, les GT Neo2 offre la puissance de calcul nécessaire afin de réaliser les tâches les plus exigeantes. Ce résultat est confirmé par les 3203 points obtenus avec GeekBench 5 en mode multicœur (1016 points en monocœur). L’Adreno 650 obtient quant à lui 4217 points au test 3DMark Mobile Wild Life évaluant les capacités du processeur graphique.
Dès lors, on ne sera pas étonné que le GT Neo2 s’avère tout à fait capable de faire fonctionner les jeux 3D comme Geshin Impact ou Call of Duty Mobile avec un niveau de détail élevé sans subir de ralentissement. À ce sujet, on tirera profit de l’Espace de jeu, utilitaire proposé par realme. Outre une attribution prioritaire des ressources, il autorise une gestion avancée des notifications et de toutes les petites choses qui pourraient vous déranger pendant une session ludique.
L’édition vidéo, la retouche photographique ou les logiciels manipulant la 3D s’exécutent aussi avec beaucoup de fluidité. Les 12 Go de mémoire de travail autorisent le passage fluide d’une application à l’autre, sans avoir à activer l’extension dynamique de la RAM. Ce dispositif permet d’ajouter jusqu’à 7 Go de RAM virtuelle — piochée dans la mémoire Flash de stockage — afin d’améliorer les performances.
Dans la pratique, nous n’avons jamais rencontré de situation où ce dispositif s’avérerait efficace. Cela ne veut pas dire qu’il ne le soit pas… mais qu’avec 12 Go de RAM, on est pour l’instant à l’abri du besoin !
Un mot pour finir sur le mécanisme de dissipation thermique, dont realme vante l’efficacité avec d’impressionnants arguments techniques (pâte conductrice à la poudre de diamant, dissipateur de grande taille en alliage de cuivre et d’acier inoxydable). Ici aussi, on ne rentrera pas dans les détails techniques, car finalement seul le résultat compte.
Lors de nos tests, le GT Neo2 n’a jamais surchauffé plus que de raison. L’appareil nous a souvent paru tiède, voire un peu chaud lors d’une utilisation prolongée. Mais il n’est jamais devenu brûlant comme certains smartphones peuvent l’être.
Sans être le smartphone le plus puissant du moment, le GT Neo2 offre plus de puissance que nécessaire pour faire fonctionner les logiciels les plus exigeants. On apprécie aussi la grande capacité du stockage interne qui fait oublier l’absence d’emplacement pour carte micro SD.
Charge très rapide et autonomie satisfaisante
Le GT Neo2 embarque une batterie de 5000 mAh. Ou plutôt deux de 2500 mAh, ce qui revient finalement au même, sauf sur un détail d’importance… à un gros détail près.
Cette dualité autorise l’implémentation de la technologie SuperDart, permettant la charge simultanée des deux accumulateurs et donc une réduction drastique de la durée de l’opération. Realme promet ainsi un passage de 0 à 100 % d’autonomie en 36 minutes. Nous avons bien entendu souhaité vérifier cela et nos tests démontrent que le constructeur n’exagère pas puisqu’il nous a fallu 37 minutes pour effectuer l’opération (batterie à 0 %, charge effectuée smartphone éteint).
SuperDart n’est certes pas une nouveauté, realme l’implémentant depuis quelques années sur ses produits. Pour qu’elle fonctionne, il faut impérativement utiliser le chargeur 65 Watts et le câble fournis, tous deux disposant de dispositifs de contrôle indispensables afin de ne pas détériorer le smartphone. Sans l’un de ces deux éléments, la charge s’effectue en vitesse lente (10 Watts).
Une fois pleine, la batterie offre une autonomie plus que satisfaisante. En mode geek, on pourra dépasser 1,5 jour sans se soucier de trouver une prise électrique. En utilisation raisonnée, on atteint les deux jours d’utilisation. On peut même gagner quelques heures supplémentaires en activant les dispositifs d’économie d’énergie intégrés et en désactivant certaines fonctions secondaires (affichage always on, activation vocale, gestes sur l’écran éteint, etc.)
Avec une vitesse de charge rapide et une bonne autonomie, le GT Neo2 pourra suivre son propriétaire durant ses journées de travail ou ses escapades de fin de semaine. En fin de compte, on ne regrette que l’absence de la charge par induction. Si elle n’est pas indispensable, elle rend de nombreux services, notamment en déplacement.
Un OS efficace et fluide
Au lancement, le GT Neo2 est livré avec Android 11 et la surcouche maison realmeUI 2.0. Le constructeur nous a indiqué que la mes à jour vers Android 12 était prévue et qu’elle devrait « arriver rapidement » sans plus de précision.
On ne va pas s’attarder outre-mesure sur realmeUI 2.0 dont nous vous avons déjà parlé lors des tests des realme 8, 8 Pro, GT et GT Master Edition. On pourra aussi se référer aux tests des Find X3 Pro, Neo et Lite ainsi qu’à ceux des Reno6 et Reno 6 Pro d’Oppo. Ce dernier utilise ColorOS 11, surcouche jumelle de realmeUI 2.0, lai principale différence entre les deux étant pour l’instant le patronyme.
Qu’on la baptise RealmeUI 2.0 ou ColorOS 11, la surcouche est sans aucun doute possible une réussite. Ell conserver la fluidité et l’esprit d’Android 11 Stock, tout en corrigeant certains manques. On pourra par exemple conserver la traditionnelle présentation des applications en tiroir ou opter pour un mode paginé. La personnalisation des icônes s’effectue le plus simplement du monde grâce à une interface très réussie.
Bon point aussi pour la fonction clone qui crée un smartphone virtuel afin de créer une cloison étanche entre la vie personnelle et le travail. Autre sujet de satisfaction, la gestion simple mais efficace du multifenêtrage ou encore la barre latérale permettant d’ajouter les applications les plus souvent utilisées.
On l’a compris, nous sommes fans de realmeUI/ColorOS, l’une des rares surcouches capables de rivaliser avec la simplicité d’Android Stock ou avec le très abouti OneUI équipant les smartphones Samsung.
Photographie : moyen sous tous rapports
Lors de la présentation à la presse du GT Neo2, realme France a complètement passé sous silence les possibilités de sa partie photo. Lorsque nous nous en sommes étonnés, il nous a été répondu que l’on se concentrait plutôt sur les spécificités propres au nouveau venu…
L’examen de la fiche technique permet de comprendre un peu mieux ce manque d’empressement au sujet d’une des fonctions les plus utilisées. Ainsi, la caméra dorsale du GT Neo2 embarque trois modules :
- Grand-angle : 64 mpxl (1/1,73'', photosites 0,8 μm) ; objectif 26 mm f/1,8
- Ultra grand-angle : 8 mpxl (1/4'', photosites 1,12 μm) ; objectif 16 mm f/2,3
- Macro : 2 Mpxl ; objectif f/2,4
La caméra frontale est quant à elle constituée d’un capteur 16 Mpxl (1/3'', photosites 1 μm) et d’un objectif (26 mm f/2,5).
Ces caractéristiques sont exactement celles que l’on a déjà vues sur le realme GT, et plus généralement sur de nombreux smartphones de milieu de gamme commercialisé depuis la fin 2020. Le module grand-angle produit des images 16 Mpxl en grâce au pixel binning (les photosites du capteur sont regroupés en matrice de 2x2, chacune produisant un pixel de l’image finale).
D’une certaine façon, on ne peut être qu’admiratif devant la constance de realme en matière photographique. Non content de doter le GT Neo2 du même matériel que le GT, le constructeur copie-colle la partie traitement de signal. Résultat, il est quasiment impossible de faire la différence entre les images produites par les deux smartphones tant elles sont proches.
On retrouve ainsi le boost infligé aux couleurs afin de rendre l’image plus flatteuse à l’œil. On ne blâme pas spécialement realme pour cela, puisque cette pratique est commune à la quasi-totalité des constructeurs. Plus gênant, la colorimétrie varie étonnamment entre les images produites par l’ultra grand-angle et le capteur principal.
Le premier a une fâcheuse tendance à sur représenter le cyan tandis que le second affectionne le magenta. Cela passe bien sur les photos de tous les jours, celles que l’on va partager sur les réseaux sociaux. Mais si on souhaite les archiver ou les imprimer, un passage par un logiciel de retouche s’avère indispensable.
L’objectif du module ultra grand-angle manque de piqué sur les bords de l’image. On constate sur les zones contrastées la présence d’artefacts liés à la diffraction (franges violettes).
Si l’on excepte le problème colorimétrique, le module principal donne globalement satisfaction en bonne luminosité tant que l’on ne s’aventure pas au-delà du zoom 2x. À plus fort grossissement, la perte de piqué reste tolérable jusqu’en 5x à condition de ne pas s’attacher aux détails les plus fins.
Le mode portrait se tire plutôt bien de la création d’un flou d’arrière-plan artificiel et se laisse rarement piéger sur les scènes complexes. Comme à l’accoutumée, on regrette qu’il ne soit pas possible de le modifier après la prise de vue, l’appareil ne sauvegardant manifestement pas la carte de profondeur de champ.
En basse luminosité, voire à la tombée de la nuit, les images shootées sont correctes avec le module principal. Le bruit numérique, qui dévore impitoyablement les détails au fur et à mesure que la luminosité baisse, est amplifié par le zoom. On évitera autant que faire se peut de l’utiliser.
Enfin, le module macro fait ce qu'il peut pour produire des images correctes malgré l'absence d'autofocus. Il faudra un sérieux entrainement afin de produire des images nettes, sachant qu'il faut se positionner à 40 mm du sujet pour espérer l'absence de flou. Il n'est pas aidé par la présence d'un capteur de 2 Mpxl, amoindrissant de facto le piqué de l'image finale.
En matière photographique, le Realme GT Neo2 n’est ni une catastrophe, ni une réussite. Il produit des images globalement moyennes. Bien sûr, on aurait aimé qu’il soit plus abouti… mais realme a sûrement dû faire des choix techniques afin de conserver un prix raisonnable. On l’a compris, les utilisateurs pour lesquels la qualité d’image est primordiale risquent d’être un peu déçus. Difficile toutefois d’en tenir rigueur au constructeur, surtout au regard du prix pratiqué.
realme GT Neo2 : l’avis de Clubic
Très semblable au GT annoncé en juin dernier, le GT Neo2 dispose d’un écran un peu plus grand, d’une meilleure autonomie et d’un processeur un peu moins haut de gamme. Il se différencie aussi de son prédécesseur par un design plus affirmé — et réussi — ainsi qu’un design agréable. Pas de révolution côté photographique, la configuration des caméras restant strictement identique.
Et le prix, dans tout cela ? Il est à n’en pas douter très agressif, au moins au lancement. On pourra l’acquérir pour 369 € en version 8 Go RAM/128 Go et 449 € en 12 Go RAM/256 Go. Ce tarif très intéressant n’est que temporaire, les prix officiels des deux déclinaisons étant respectivement 469 € et 549 €.
En définitive, il ne manque pas grand-chose au GT Neo2 par rapport aux produits haut de gamme qu’il concurrence : un appareil photo plus qualitatif, une certification IP ainsi que la charge par induction. On lui pardonne bien volontiers ces petites faiblesses au regard de son prix.
- Performances globales
- Ecran
- Autonomie
- Charge rapide
- Qualité de construction
- Pas de charge à induction
- Pas de certification IP
- Photographie moyenne