En France, c'est la Cnil qui avait déjà montré les dents à ce sujet, le motif était alors le même. Dans un communiqué, la Commission détaillait l'utilisation du mode push : « la plateforme Blackberry est capable de réduire la taille des documents afin de faciliter leur envoi sur le mobile. Pour cela, elle y fait transiter les informations par le réseau de RIM, qui est le fabricant de ces téléphones. Cette façon de faire est spécifique à RIM. En effet, les autres fabricants de smartphones ne font pas transiter les informations par leur réseau propre. »
En Arabie saoudite, selon une source anonyme, la Commission des communications et de la technologie de l'information (CITC, l'autorité de régulation du pays) aurait donc « suspendu dans le courant du mois d'août certains services Blackberry ». Les 700.000 abonnés du pays devront donc attendre qu'une « solution conforme aux législations sur les télécommunications en vigueur dans le pays ne soit trouvée ».
Il semble donc que les Etats qui souhaitent interdire le portable désirent en fait obtenir les moyens de déchiffrer les données utilisateurs qui circulent sur ses serveurs. Le boycott devrait être effectif à partir du début du mois d'octobre.