Il faut préciser que l'Inde à récemment critiqué la méthode de gestion Data du Blackberry. L'Etat reprochait au canadien RIM d'héberger les données des clients à l'extérieur des états qui utilisent ses portables. L'Inde a donc pointé du doigt l'appareil même s'il n'a toujours pas prévu de le bannir à proprement dit.
Toujours est-il que l'Inde va obtenir le moyen de rendre lisible les données chiffrées du réseau Blackberry ainsi que l'accès aux courriers électroniques et aux messages instantanés envoyés. Le fait que le terminal chiffre ainsi automatiquement les données constituerait une « menace pour la sécurité nationale ».
Selon un communiqué, RIM compte ainsi donner aux autorités indiennes un « accès partiel à ses services de messagerie » à compter du 1er septembre et prévoit sous certaines conditions d'autoriser également l'accès à la messagerie d'entreprise.
Bien que l'Inde soit un vaste pays en état d'alerte quasi-permanente au vu de ses frontières avec le Pakistan, la Chine (Tibet) et la Birmanie, elle radicalise clairement sa vision de la liberté des communications. Reste à connaître la position de certains pays arabes, également très critiques contre le Blackberry...